Le gouvernement et le ministère de la Transition écologique lancent une offensive contre le modèle de l'”ultra-fast-fashion” avec une proposition législative visant à imposer un malus de 10 euros sur chaque article de vêtement issu de ce secteur.
fast fashion plus cher – CREDIT : Wikimédia commons
La fast fashion plus cher
Cette mesure s’inscrit dans une démarche de responsabilisation des grandes enseignes de mode à bas prix, comme Shein, Temu, et Primark, est débattue à l’Assemblée.
Un malus pour pénaliser la “fast fashion”
La “fast fashion” est caractérisée par la production massive de vêtements vendus à des prix dérisoires, souvent au détriment de la qualité et de l’environnement. Le projet de loi envisage d’introduire un malus allant jusqu’à 10 euros par article vendu, visant à décourager les pratiques commerciales favorisant une consommation excessive et non durable.
Les chiffres alarmants de la production
Shein, par exemple, met en ligne plus de 7 200 nouveaux modèles chaque jour, offrant aux consommateurs un choix parmi plus de 470 000 produits différents. Cette prolifération de produits, majoritairement importés d’Asie, contribue à une pollution considérable et à un gaspillage de ressources.
Objectifs environnementaux et sociaux
L’objectif principal de cette loi est de réduire l’impact environnemental néfaste de l’industrie textile en favorisant les filières plus respectueuses de l’environnement. En ajustant l’écocontribution payée par les entreprises selon leur impact écologique, le gouvernement espère rééquilibrer le marché au profit de pratiques plus durables.
Conséquences pour les consommateurs et l’environnement
Cette initiative législative soulève des questions sur les effets de la “fast fashion” sur notre planète, notamment en termes de pollution massive et de gestion des déchets. Anne-Cécile Violland, porteuse de la proposition de loi, souligne l’urgence d’agir face à la consommation massive et ses répercussions environnementales, rappelant que le volume de vêtements vendus a doublé en vingt ans.
