Dans une intervention héroïque, le CROSS Med a orchestré le sauvetage nocturne d’un équipage de voilier confronté à une situation critique au large de Marseille. L’opération, impliquant une coordination exemplaire entre plusieurs entités maritimes, a mis en lumière la solidarité et le professionnalisme des gens de mer.

sauvetage nocturne Marseille cross

sauvetage nocturne Marseille cross – CREDIT : CROSS MED

Le CROSS Med coordonne une opération de sauvetage de nuit à la suite d’une voie d’eau à bord d’un voilier.

Une détresse en pleine mer

Aux premières heures du 8 décembre, la Méditerranée a été le théâtre d’un sauvetage dramatique. Le CROSS Med a reçu un signal de détresse d’un voilier de 24 mètres, à 60 milles nautiques au sud de Marseille. Les cinq membres d’équipage étaient en proie à une voie d’eau incontrôlable, menaçant la sécurité du bateau.

Réponse immédiate et solidarité en mer

La réponse ne s’est pas fait attendre. Un autre voilier, de 35 mètres, naviguant non loin, a répondu à l’appel. Malgré les difficultés de communication, il a pu servir de relais radio, maintenant le lien vital entre le voilier en détresse, le CROSS Med et les secours.

L’intervention décisive des forces maritimes

Parallèlement, un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale a été dépêché sur les lieux. Le patrouilleur de haute-mer Commandant Bouan s’est également joint à l’effort de sauvetage. Les cinq naufragés ont été hélitreuillés et emmenés en sécurité à la base aéronautique navale d’Hyères, où ils ont été accueillis et examinés par des équipes médicales.

Un danger évité, un équipage sauvé

Heureusement, aucun besoin de prise en charge médicale n’a été constaté. Les marins ont pu quitter les lieux par leurs propres moyens. Un AVURNAV a été émis par le CROSS Med pour alerter les autres navigateurs du danger potentiel que représente la coque du voilier à la dérive.

Conditions météorologiques défavorables

Le sauvetage s’est déroulé dans des conditions météorologiques difficiles, avec un vent de secteur nord-ouest soufflant à 35 nœuds et une mer agitée (niveau 4). La température de l’eau était de 14°C, ajoutant un élément supplémentaire de risque à cette opération délicate.