Un singe volé au zoo du Var retrouvé dans l’Oise, vendu 2.800 euros au marché noir. Deux hommes ont été interpellés, soulignant le combat contre le trafic d’animaux.

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singes volés – CREDIT : Wikimédia Commons

Dans une affaire qui a captivé l’attention publique, l’enquête sur le vol de quatorze singes-écureuils du zoo de La Londe-les-Maures dans le Var a récemment progressé. Ces petits primates, disparus fin janvier, ont fait l’objet d’une vaste opération de recherche. Parmi eux, un a été retrouvé dans l’Oise, acheté au marché noir pour 2.800 euros.

Enquête en progression

Après le vol nocturne des singes, l’enquête a rapidement évolué. Quatre singes ont d’abord été localisés à Marseille, tandis qu’un autre a été récupéré dans l’Oise. Ces animaux, dont la vente sur le marché noir pouvait atteindre 3.500 euros l’unité, ont été identifiés grâce à des puces électroniques. L’Office français de la Biodiversité a confirmé l’identité de l’animal retrouvé dans l’Oise, permettant son retour imminent dans le Var.

Les implications légales

Cette affaire a mené à l’interpellation de deux hommes à Beauvais, soupçonnés d’être liés à ce trafic d’animaux protégés. Parallèlement, une arrestation a eu lieu à Marseille, où un suspect a été appréhendé après la découverte d’un des singes volés dans une cave. La gravité des charges reflète l’importance de la protection des espèces menacées, ces primates étant listés par l’UICN comme espèces en danger.

La lutte contre le trafic d’animaux

Cet incident souligne le problème persistant du trafic d’animaux sauvages, un marché lucratif qui menace la biodiversité. Les efforts de récupération et les enquêtes en cours mettent en évidence la collaboration entre les autorités et les organismes de protection de la nature pour combattre ce fléau. La sensibilisation et la vigilance restent cruciales pour protéger ces espèces vulnérables.

L’affaire du vol des singes-écureuils rappelle l’importance de la protection de la faune et la nécessité d’une législation stricte pour lutter contre le commerce illégal d’animaux. Tandis que l’enquête continue, l’espoir demeure de retrouver les autres primates disparus, réaffirmant l’engagement envers la conservation des espèces menacées.