Un quatrième singe écureuil volé retrouvé à Marseille, illustrant la lutte contre le trafic d’animaux et la protection des espèces menacées.

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singe écureuil – CREDIT : Wikimédia Commons

Un quatrième singe écureuil, partie des 14 primates volés fin janvier dans un zoo du Var, a été retrouvé dans un sac de sport abandonné sur le parking d’un lycée à l’Estaque, au nord de Marseille. Cet événement marque une nouvelle étape dans les efforts de récupération des animaux dérobés, soulignant l’importance de la lutte contre le trafic d’espèces protégées.

Mobilisation contre le trafic d’animaux

La SPA de Marseille Provence s’est engagée dans cette affaire dès le début. Trente enquêteurs bénévoles, appuyés par des officiers de la police nationale et de la gendarmerie, travaillent sans relâche pour retrouver les singes Saïmiri, espèce originaire d’Amazonie et protégée par la loi. L’arrestation récente d’un jeune homme de 19 ans, mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation liés à ce vol, met en lumière la gravité de l’affaire.

Une espèce précieuse et protégée

Les singes écureuils, ou “Saïmiri”, sont très prisés sur le marché noir, où ils peuvent atteindre des sommes allant de 2000 à 6000 euros. Ce trafic illustre l’ampleur du commerce illégal d’animaux, considéré comme le troisième plus lucratif au monde après ceux de la drogue et des armes. Outre les risques légaux encourus par les trafiquants, Xavier Bonnard rappelle les dangers sanitaires liés à la manipulation de ces animaux sauvages, susceptibles de transmettre des maladies.

Un appel à la vigilance

Cette affaire met en évidence la nécessité d’une vigilance accrue face au trafic d’animaux et souligne l’importance de protéger les espèces menacées. La récupération de ce quatrième singe écureuil est un pas vers la justice pour ces animaux volés, mais également un rappel des défis auxquels font face les organisations de protection animale et les autorités dans leur lutte contre le commerce illégal d’espèces protégées.