Deux semaines après le déploiement du contrôle technique moto, un bilan révèle adaptations et défis. Comment les centres et motards réagissent-ils?

bilan contrôle technique motos

bilan contrôle technique motos – CREDIT : Var Actu

Deux semaines après l’adoption du contrôle technique obligatoire pour les motos en région PACA, un premier bilan est dressé par les centres de contrôle technique agréés. Suite à l’introduction de cette nouvelle mesure le 15 avril, les réactions initiales des motards ont oscillé entre frustration et acceptation, marquant une période de transition notable pour tous les acteurs impliqués.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

Selon les données recueillies, plus de 40 000 contrôles ont été réalisés sur des véhicules de catégorie L, incluant motos, tricycles, quads, et voitures sans permis. Bernard Bourrier, PDG d’Autovision, souligne que ces chiffres montrent clairement la nécessité de cette régulation. Motovision, la division spécialisée d’Autovision, a enregistré entre 6 000 et 7 000 contrôles, avec un taux de refus qui interpelle : environ 10% des motos échouent à leur première inspection.

Principaux motifs de contre-visite

Les inspecteurs de Motovision ne se basent pas sur des tests mécaniques poussés tels que l’analyse des freins ou du niveau sonore ; ils se concentrent plutôt sur des vérifications visuelles. L’état des pneumatiques est la cause principale des échecs, reflétant potentiellement un manque de préparation des propriétaires avant le contrôle.

Expansion et adaptation des centres

Au lancement, 170 centres étaient opérationnels. Ce nombre est rapidement monté à 220, et l’objectif est d’atteindre 500 centres spécialisés d’ici juin, témoignant d’une adaptation rapide au sein du réseau Motovision. Cependant, l’implémentation n’a pas été sans défis, comme l’indique Bourrier, mentionnant des ajustements significatifs nécessaires malgré une préparation insuffisante.

Informations tarifaires

Les tarifs varient d’un centre à l’autre, chaque établissement ayant l’obligation de déclarer ses prix à la DGCCRF. Cette mesure assure une certaine transparence et permet aux consommateurs de comparer les coûts.

Alors que le contrôle technique pour motos continue de s’installer dans le paysage réglementaire français, les centres techniques et les motards semblent s’ajuster progressivement à cette nouvelle exigence. Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer l’efficacité de ces contrôles dans l’amélioration de la sécurité routière.