Cyril Linette prend la direction générale du comité d’organisation des JO d’hiver 2030, une étape décisive pour relancer Alpes 2030.

JO 2030 Alpes Cyril Linette – CREDIT : Image VarActu
Après plusieurs semaines d’incertitude et de tergiversations, Cyril Linette a été officiellement nommé directeur général du comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030. Cette décision, annoncée à l’issue d’un conseil d’administration tenu à Lyon, marque une étape essentielle pour le projet « Alpes 2030 » qui souffrait d’un démarrage poussif.
Une nomination très attendue pour structurer le projet
L’arrivée de Cyril Linette, ancien patron du PMU et ex-journaliste sportif à Canal+, était attendue par de nombreux acteurs du dossier. « Cela va permettre de lancer vraiment la machine », selon le média Sud Ouest. Edgar Grospiron, président du comité et champion olympique en 1992, dispose désormais de son bras droit pour mettre en place l’organigramme et avancer dans la structuration du projet.
Des débuts contrariés mais un rôle stratégique à venir
Initialement pressenti pour être nommé le 7 avril, Cyril Linette avait vu sa désignation repoussée. Les membres du « Club des cinq » – les régions PACA et AURA, les comités olympique et paralympique ainsi que le ministère des Sports – avaient demandé un délai pour évaluer le candidat. Une exigence révélatrice des tensions entre les acteurs institutionnels et la gouvernance du projet.
Désormais en poste, Cyril Linette devra s’attaquer à deux dossiers majeurs. Le premier concerne la carte des sites, attendue pour fin juin, qui fixera les lieux d’accueil des épreuves. Le second est celui du budget, dont le montant ne devra pas excéder deux milliards d’euros, comme l’a rappelé la ministre des Sports Marie Barsacq d’après Le Monde.
Un défi logistique et politique d’envergure
La nomination de Cyril Linette arrive dans un contexte de pression accrue. Selon Le Monde, le dossier français a été choisi en fin d’année 2023 par le CIO, mais il cumule déjà retards et contretemps. Il appartient désormais au nouveau directeur général et à Edgar Grospiron de convaincre l’ensemble des partenaires et de faire avancer l’organisation dans les délais impartis.