Dans le Var, les jardiniers adoptent une routine de mai pour dire adieu aux pucerons toute la saison

Dans le Var, les jardiniers ont trouvé la parade aux pucerons avec des méthodes simples, naturelles et efficaces dès le mois de mai.

Astuces contre les pucerons- CREDIT :  wikimédia commons

Dans les jardins du Var, l’arrivée de mai marque le début d’une lutte stratégique contre les pucerons. Ces insectes, discrets mais redoutables, peuvent causer des ravages sur les rosiers, les arbres fruitiers et les potagers si rien n’est fait. Pourtant, de nombreux jardiniers varois ont trouvé la parade : une routine simple, naturelle et efficace qui, lorsqu’elle est bien suivie, suffit à protéger leur jardin jusqu’à l’automne.

Des méthodes naturelles adoptées et validées

Beaucoup de Varois optent pour des solutions maison. La décoction d’ail est largement plébiscitée : économique et redoutablement efficace, elle agit comme un répulsif en brouillant les capteurs olfactifs des pucerons. Certains y ajoutent une pointe de savon noir pour améliorer l’adhérence sur les feuilles. Le purin de fougère, moins connu mais tout aussi redoutable, est utilisé dilué pour éliminer les colonies déjà installées.

Une astuce visuelle est aussi très appréciée : l’aluminium. En plaçant des feuilles réfléchissantes au pied des plantes, les jardiniers créent un effet miroir qui désoriente les insectes. Une méthode simple, non invasive et redoutablement efficace selon plusieurs jardiniers du centre Var.

Les plantes compagnes : une prévention naturelle

Nombreux sont ceux qui misent sur les plantes compagnes. Menthe, ail ou tanaisie sont plantés au cœur des carrés potagers ou aux pieds des arbres fruitiers. Ces végétaux dégagent des odeurs que les pucerons fuient, tout en attirant des pollinisateurs utiles. Une Varoise témoigne avoir réduit de moitié les attaques sur ses pommiers depuis qu’elle entoure ses troncs de prêle et de tanaisie.

La régularité, clé du succès

Les jardiniers expérimentés le savent : un seul traitement ne suffit pas. Ils établissent un planning de pulvérisations toutes les deux semaines, qu’ils adaptent en cas de pluie. Certains alternent entre décoctions pour éviter que les pucerons ne s’habituent.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, les huiles essentielles, comme celle de neem, offrent une alternative naturelle aux produits chimiques. Elles étouffent les pucerons tout en respectant l’environnement.