Le tribunal de Grasse examine la situation des orques de Marineland, entre débats judiciaires et médiatiques, et la demande d’expertise indépendante par One Voice.

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marineland tribunal – CREDIT : Pixabay

Au tribunal judiciaire de Grasse, la situation des trois orques de Marineland d’Antibes a suscité un vif débat, mêlant considérations judiciaires et médiatiques. L’association One Voice a engagé une action en référé pour empêcher le transfert des cétacés, demandant leur maintien jusqu’à la réalisation d’une expertise indépendante.

Un enjeu judiciaire et médiatique

One Voice, préoccupée par le devenir des orques, a demandé que Marineland retienne les animaux pour permettre une expertise judiciaire approfondie, prévue pour le 19 janvier. Cette expertise, ordonnée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, doit évaluer à la fois l’état des installations et la santé des orques.

Besoin d’une expertise approfondie

L’avocate de l’association, Caroline Lanty, a souligné la nécessité d’une période d’observation prolongée par les experts pour évaluer correctement l’état de santé des orques, leurs interactions, ainsi que les conditions des bassins et de l’eau. L’association craint que les orques ne soient transférés hors du parc après le 19 janvier.

Réponse de Marineland

Face à ces accusations, l’avocate de Marineland, Me Anne Dumas L’Hoir, a dénoncé un “déchaînement médiatique” et un “trouble à l’ordre public” provoqué par One Voice. Elle a nié tout départ imminent des orques, tout en reconnaissant que leur transfert était prévu à terme. L’avocate a également mentionné une expertise réalisée le 28 novembre dernier par le gouvernement, qui a jugé l’état des orques et leurs conditions de vie satisfaisants.

Position de One Voice

One Voice réfute les conclusions de cette précédente expertise, la jugeant trop superficielle. L’association craint un transfert des orques vers le Japon, où selon elle, les normes de protection animale sont nettement inférieures à celles de la France. Elle plaide pour un transfert des orques vers un sanctuaire marin au Canada.

Décision attendue

La décision du tribunal sur cette procédure en référé est attendue pour le 17 janvier. Cette affaire soulève des questions importantes sur le bien-être animal et la gestion des cétacés en captivité, dans un contexte où la législation et la sensibilité du public évoluent.