Joevin Arnould condamné pour avoir tué un inconnu dans un acte de violence inexpliquée à Mons.

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30 ans de réclusion criminelle   – CREDIT : VarActu

Dans un verdict rendu par la cour d’assises du Var, Joevin Arnould a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de 20 ans, pour le meurtre brutal d’un inconnu, Samy Patriarche, âgé de 27 ans. L’incident, survenu le 3 février 2021, s’est déroulé dans le chalet de la victime à Mons, dans le Var, où Arnould a lancé une attaque meurtrière après que Samy  Patriarche a ouvert la porte de son domicile. La compagne de Patriarche a réussi à s’échapper et à alerter les secours, menant à l’arrestation d’Arnould après une semaine de cavale dans les bois.

Arnould, aujourd’hui âgé de 28 ans, a reconnu les faits mais nié toute préméditation, sans fournir d’explication claire pour son acte de violence. Le jury a conclu que bien que son discernement ait été altéré, il n’était pas totalement aboli au moment du crime, résultant en sa condamnation à la peine maximale envisageable sous ces circonstances. Un suivi socio-judiciaire de 15 ans, avec obligation de soins sous peine de prison supplémentaire, a également été ordonné à sa sortie de prison.

Le profil d’Arnould, décrit comme isolé et attiré par des thèmes obscurs tels que le satanisme et l’occultisme, mais également végétarien et sensible à la vue du sang, complexifie l’affaire. Sa rage soudaine, attribuée à une frustration personnelle exacerbée par l’usage de stupéfiants, l’a conduit à commettre l’irréparable en choisissant sa victime au hasard pour “prendre une vie”.

Le procès a mis en lumière non seulement la brutalité inexpliquée de l’acte, mais aussi le profond traumatisme infligé aux proches de  Samy Patriarche, décrit par l’avocate générale comme un jeune homme plein de vie et d’amabilité. L’absence de mobile ou d’explication rationnelle a ajouté à la douleur et à l’incompréhension des familles et amis présents au tribunal, marqués à vie par cette tragédie.

La défense d’Arnould, reconnaissant la gravité de l’acte, a tenté de mettre en avant la distinction entre l’homme et le monstre que son acte pourrait représenter. Depuis son incarcération, Arnould aurait trouvé un certain équilibre, selon son avocate, qui souligne la complexité de son client et la tragédie de la situation pour toutes les parties impliquées.