Sur les deux cents caravanes qui se sont établies illégalement à La Valette, au Pradet et à La Garde depuis dimanche dernier. Une partie d’entre elles a récemment quitté les lieux, apaisant les préoccupations des riverains.

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Les gens du voyage qui arrivent dans le Var / Une partie des gens du voyage – CREDIT : Var Actu

Au stade Jacques Roux de La Valette, la pelouse est désormais dépourvue de tout signe de présence des gens du voyage en ce dimanche après-midi. Une partie des gens du voyage à quitter les lieux. Après une semaine d’occupation illégale, ils ont finalement levé leur campement, contraints par un arrêté préfectoral validé par le tribunal administratif qui a été confirmé. Heureusement, aucun dégât visible ne semble avoir été causé, soulageant ainsi les habitants du quartier.

Cependant, du côté de l’Espace nature départemental du plan de La Garde, aucune caravane n’a bougé. En effet, l’arrêté préfectoral a été annulé par le tribunal administratif, provoquant la frustration des résidents du quartier. Il est à noter que pour le moment, comme la présente des gens du voyage n’est pas totalement illégale, ils restent à La Garde.

Marc Dupont, résident de La Valette : “Je suis soulagé de voir que les caravanes ont finalement quitté notre quartier. Leur installation illégale avait créé une certaine tension parmi les habitants. J’espère que les autorités prendront des mesures pour empêcher de telles occupations à l’avenir.”

Concernant la commune de La Garde, Jacky un habitant raconte : “Je suis profondément déçu par la décision du tribunal administratif d’annuler l’arrêté préfectoral. Cela signifie que nous devrons continuer à vivre avec cette occupation qui perturbe notre tranquillité. Les autorités doivent agir rapidement pour trouver des solutions adaptées à la fois pour les gens du voyage et pour les résidents.”

Philippe, un voisin de l’Espace nature du plan de La Garde : “Cette décision du tribunal administratif est incompréhensible. Les caravanes restent là, et nous devons supporter les conséquences de cette occupation prolongée. Il est essentiel que les autorités prennent leurs responsabilités et trouvent des solutions satisfaisantes pour toutes les parties concernées.”