Ce variant (B.1.640.2) a été détecté pour la première fois chez des patients de la commune de Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence, par des experts de l’IHU Méditerranée Infection à Marseille, il y a près d’un mois.
CREDIT : Pixabay
“Un nouveau variant COVID-19 a été détecté à l’IHU Méditerranée Infection”, écrivait l’institut sur Twitter le 9 décembre 2021.
Le peu d’informations connues au sujet de ce nouveau variant rend difficile l’estimation de sa dangerosité par rapport à d’autres comme Delta ou Omicron. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’a tout de même classé parmi les « variants sous surveillance ».
Un groupe de chercheurs de l’IHU indique que ce nouveau variant B.1.640.2. « est porteur de 46 mutations et de 37 délétions, dont 23 sont localisées sur la protéine spike ».
Dans sa mise à jour de l’analyse de risque sur les variants émergents du SARS-CoV-2 publiée le 15 décembre dernier, Santé Publique France (SPF) explique avoir classé le nouveau variant dans la catégorie « Variant en cours d’évaluation » (VUM).
Par ailleurs, comme l’ont eux-mêmes indiqué les auteurs de la pré-étude la dangerosité potentielle de ce variant est, à l’heure actuelle, encore difficile à analyser. « Il est trop tôt pour spéculer sur les caractéristiques virologiques, épidémiologiques ou cliniques de ce variant IHU sur la base de ces 12 cas », ont-ils ainsi écrit.
Selon les chercheurs de l’IHU, dont l’étude n’a pas encore été validée par leurs pairs, le patient zéro de ce variant était de retour du Cameroun.
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