Basés à Toulon, six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) et le porte-avions Charles-de-Gaulle sont dotés d’une propulsion nucléaire. C’est donc leur présence dans la rade qui vaut au port de Toulon d’être un site nucléaire de défense. Saint Mandrier va aussi intégrer le plan.

Crédit photo : Capture d’écran Google Maps

Autour de la base navale, les mesures de protection des populations vont être renforcées, avec l’application de nouvelles directives. Toulon, La Seyne et Ollioules étaient déjà concernés.

Même si l’on pourrait croire que ce changement est lié à la guerre en Ukraine, ce n’est pas le cas. Une réunion s’est tenue vendredi 4 mars en préfecture du Var, après avoir été repoussée à plusieurs reprises pendant la crise sanitaire.

Datant de 2012, le Plan particulier d’intervention (PPI) de la base navale, qui est le volet civil des mesures à prendre en cas d’incident nucléaire, devait être révisé depuis plusieurs années. Le périmètre a aujourd’hui été agrandi à 5km.

À Toulon, les seuls habitants à recevoir de l’iode préventivement sont les riverains dans un rayon de 500m (périmètre d’urgence). Sinon, des stocks sont pré-positionnées, dans un rayon de 2 kilomètres. Il faudrait donc les distribuer au moment d’un incident nucléaire, alors que la première consigne est soit d’évacuer, soit de se confiner.