Le lundi 29 mai 2023, le lundi de Pentecôte, représente à la fois un jour férié en France et la Journée de solidarité envers les personnes âgées.

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Aujourd’hui, c’est la journée de solidarité – CREDIT : Pixabay

Le lundi 29 mai 2023, à savoir le lundi de Pentecôte, représente à la fois un jour férié en France et la Journée de solidarité envers les personnes âgées. Pour les salariés français, cette journée se traduit par une journée de travail supplémentaire non rémunérée sur l’année. Les salariés peuvent travailler ce jour-là, qui est généralement choisi comme date de la Journée de solidarité, ou bien utiliser une journée de repos compensatoire. Dans la pratique, la plupart des salariés prennent un congé payé ou une journée de repos compensatoire et ne travaillent pas le lundi de Pentecôte. Les revenus issus de cette journée sont destinés à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées et handicapées, notamment la prévention des risques liés à des épisodes caniculaires.

La Journée de solidarité a été instituée en France par la loi du 30 juin 2004, sous la présidence de Jacques Chirac et le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Elle a été instaurée suite à la canicule de 2003, qui a entraîné la mort de près de 20 000 personnes en France.

La Journée de solidarité est obligatoire pour tous les salariés âgés de plus de 18 ans relevant du Code du travail, qu’ils soient à temps plein ou à temps partiel, cadres ou non, en CDI ou en CDD. Les stagiaires ne sont pas concernés par cette obligation. En cas de refus d’effectuer la journée de solidarité, un salarié peut faire l’objet de sanctions disciplinaires et d’une retenue sur salaire.

Dans la fonction publique, les modalités de la Journée de solidarité diffèrent de celles du secteur privé. Pour les salariés à temps plein et mensualisés, le travail effectué durant cette journée dans la limite de 7 heures n’est pas rémunéré. Cela peut se traduire par la perte d’une journée de repos ou de RTT, ou par le travail de 7 heures supplémentaires non rémunérées. Les modalités d’accomplissement de la Journée de solidarité dans le secteur privé sont déterminées par des conventions ou des accords d’entreprise ou de branche. Pour les salariés à temps partiel, la limite de 7 heures est réduite proportionnellement à leur durée de travail contractuelle.

En conclusion, la Journée de solidarité en France, instaurée depuis 2004, est un jour de travail supplémentaire non rémunéré destiné à soutenir les actions en faveur des personnes âgées et handicapées. Bien que la date principale soit le lundi de Pentecôte, d’autres jours peuvent être choisis par les employeurs. Les modalités de mise en œuvre varient entre la fonction publique et le secteur privé.