En réaction à l’attaque meurtrière d’un fourgon dans l’Eure, les syndicats pénitentiaires bloquent des prisons et réclament de meilleures conditions de travail.

Prisons bloquées en Provence

Prisons bloquées en Provence – CREDIT : Var Actu

Les prisons bloquées en Provence

Après l’attaque meurtrière d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure, les syndicats annoncent le blocage de plusieurs prisons dès mercredi matin.

Un fourgon pénitentiaire a été attaqué ce mardi au niveau d’un péage dans l’Eure, causant la mort de deux agents pénitentiaires et blessant trois autres. En réponse à cet événement tragique, une action intersyndicale prévoit le blocage de plusieurs établissements pénitentiaires dans les Bouches-du-Rhône dès mercredi matin.

Blocage des prisons dans les Bouches-du-Rhône

Les prisons de Luynes, des Baumettes et le centre pénitentiaire de Draguignan seront bloqués dès 5 heures du matin le 15 mai. Les syndicats annoncent que les parloirs et l’administration seront inaccessibles dans les établissements concernés. Cette action vise à dénoncer les conditions de travail des agents pénitentiaires et à rendre hommage aux victimes de l’attaque.

Une minute de silence en mémoire des agents tués

Selon les informations de nos confrères de BFM Marseille Provence, une minute de silence sera observée devant certains établissements à 11 heures pour honorer les agents pénitentiaires décédés lors de l’attaque. Cette initiative symbolique vise à marquer le respect et la solidarité envers les victimes et leurs familles.

Des revendications pour de meilleures conditions de travail

Les syndicats pénitentiaires profitent de cette mobilisation pour réitérer leurs revendications. Parmi celles-ci, le retour des visioconférences pour les détenus particulièrement surveillés, une mesure déjà appliquée lors de la crise sanitaire et jugée plus sécuritaire.

Les représentants syndicaux demandent également une refonte et une harmonisation des niveaux d’escorte, la fin des escortes “panachées” et un minimum de trois agents par escorte. Ils réclament des équipements plus adaptés, une égalité de traitement en termes de moyens entre la métropole et les DROM-COM, et un déploiement accéléré des brouilleurs de téléphones portables ainsi que le contrôle des drones.

Ces revendications soulignent l’urgence de revoir les conditions de travail des agents pénitentiaires pour éviter de nouvelles tragédies et améliorer leur sécurité au quotidien.