Les surveillants de La Farlède et Draguignan maintiennent le blocus des prisons, exigeant de meilleures mesures de sécurité.

Prisons bloquées en Provence

prisons blocus – CREDIT : VarActu

Suite à une attaque récente contre un fourgon pénitentiaire, les surveillants des prisons de La Farlède et Draguignan continuent de bloquer l’accès à leurs établissements. Cette action fait suite à l’insatisfaction exprimée concernant les premières propositions du ministère de la Justice pour améliorer la sécurité.

Sécurité insuffisante et réactions

L’attaque du fourgon a exacerbé les inquiétudes des gardiens sur leur sécurité au travail. Les propositions initiales du ministère, jugées insuffisantes par le personnel, ont entraîné un blocus persistant qui a commencé jeudi dernier. Les employés exigent des mesures plus robustes pour garantir leur protection ainsi que celle des détenus.

Des revendications claires

Le personnel pénitentiaire réclame une augmentation des effectifs, une meilleure formation aux situations de crise, et des équipements de protection plus adéquats. Ils soulignent que les attaques contre les convois pénitentiaires et les incidents violents au sein des établissements sont des risques constants qui nécessitent une réponse sérieuse et immédiate de la part des autorités.

Impacts du blocus

Le blocus a causé des perturbations significatives, affectant non seulement la routine quotidienne des prisons mais aussi le fonctionnement des services judiciaires associés. Les transferts de détenus et les audiences judiciaires ont été retardés, mettant en lumière l’urgence d’une solution.

Réponses et perspectives

En réponse aux protestations, le ministère a promis de revoir ses propositions et d’engager des discussions plus approfondies avec les représentants des surveillants. Ces discussions sont attendues avec impatience par les employés, qui ont exprimé leur détermination à maintenir le blocus jusqu’à ce que des engagements concrets soient pris.

Un appel à la solidarité

Les surveillants des deux prisons appellent à la solidarité nationale et à une reconnaissance de leur profession comme une composante essentielle de la sécurité publique. Ils espèrent que cette action poussera le gouvernement à agir rapidement pour éviter de futurs incidents et améliorer les conditions de travail des agents pénitentiaires.