Un gendarme de l’antenne du GIGN d’Orange a récemment été condamné à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, pour avoir braqué son arme de service sur un homme en état d’ébriété.

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gendarme orange – CREDIT : Var Actu

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Les faits détaillés

Le week-end dernier, dans le quartier du théâtre antique à Orange, un homme de 23 ans a contacté la police en composant le “17”. Il a affirmé qu’un individu, armé d’une arme de poing, avait menacé l’un de ses amis. La police arrive sur place et identifie rapidement l’individu suspect. Il se révèle être un gendarme affecté à l’antenne du GIGN d’Orange. Une source proche de l’affaire révèle qu’il était en état d’ébriété au moment des faits.

Une comparution rapide et des aveux

Le gendarme a été arrêté et son arme de service, une Glock chargée, a été saisie. Les tests ont révélé un taux d’alcoolémie très élevé, proche de deux grammes d’alcool par litre de sang. Placé en garde à vue différée, le militaire a ensuite reconnu les faits lors de son interrogatoire le dimanche. Le gendarme a été jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), une procédure de plaider-coupable.

Le motif : une altercation verbale la veille

Selon la victime qui a alerté la police, le gendarme aurait agi de la sorte parce qu’il leur reprochait d’avoir “mal parlé à sa compagne” le jour précédent. Il aurait alors brandi son arme et menacé son ami en pointant l’arme à la hauteur de sa tête. Les deux victimes ont porté plainte.

Sanctions administratives à venir

Suite à sa condamnation, le gendarme a été immédiatement écarté “de tout engagement opérationnel”, selon le service d’information et de relations publiques des armées (SIRPA). Des mesures administratives sévères sont en cours, mais leur nature exacte n’a pas été révélée, afin de “préserver le bon déroulement de la procédure”.

Une remise en question nécessaire

Cet incident jette une ombre sur le professionnalisme et la responsabilité que l’on attend des membres des forces de l’ordre, surtout ceux affectés à des unités d’élite comme le GIGN. Il soulève également des questions sur la gestion du stress et de la pression chez ces professionnels, et sur les mesures de contrôle et de suivi qui sont ou devraient être en place pour prévenir de tels incidents.