Un psychiatre spécialisé dans le trouble bipolaire est accusé de viols en série sur ses patientes à l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille. Le procès, initialement reporté, se tiendra dans les prochains mois.

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psychiatre aux assises Marseille – CREDIT : Ville de Marseille

Le psychiatre est aux assises à Marseille

Un psychiatre spécialisé dans le trouble bipolaire est accusé de viols et agressions sexuelles sur ses patientes. Le procès, reporté pour l’absence d’un avocat, se tiendra dans les prochains mois.

Des accusations glaçantes et un long maintien en poste

L’affaire, révélée par le journal La Provence, met en avant les terribles accusations portées contre un médecin psychiatre de l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille. Spécialiste du trouble bipolaire, ce praticien de 52 ans est accusé de viols et agressions sexuelles sur ses patientes. Ce qui interpelle, c’est le maintien prolongé en poste de ce médecin malgré des signalements répétés, le premier datant de 2013.

Des signalements ignorés

En 2013, une première plainte pour agression sexuelle est déposée par une patiente. Bien que cette plainte soit retirée peu avant le suicide de la plaignante, le médecin, initialement suspendu, est réintégré à son poste. Ce retour a permis la poursuite de son activité professionnelle, suscitant des interrogations sur la gestion de ces accusations par l’établissement hospitalier.

Un mode opératoire similaire

L’enquête révèle un « mode opératoire similaire » à travers les différents témoignages de victimes. Parmi elles, Marie, qui avait 19 ans au moment des faits en 2019, illustre la sidération des victimes face aux agressions subies par celui qui était censé les soigner. « C’était tellement sidérant de se faire agresser par le médecin qui devait la soigner », rapporte son avocate, Me Carla Sammarto.

L’accusé conteste les faits

L’avocat du psychiatre nie en bloc toutes les accusations portées contre son client. Selon lui, le médecin n’a jamais entretenu de relations intimes avec les plaignantes. Cependant, les récits concordants des victimes et le caractère répétitif des agressions décrites mettent en lumière un schéma inquiétant qui devra être examiné par la justice.

Un procès attendu

Le procès, initialement reporté en raison de l’absence d’un avocat, se tiendra dans quelques mois aux assises. Ce rendez-vous judiciaire est crucial pour les victimes et pour faire la lumière sur les manquements éventuels dans le suivi des signalements. L’affaire soulève également des questions sur la protection des patients et la responsabilité des établissements de santé face à de telles accusations.