Le parc zoologique Marineland, situé dans les Alpes-Maritimes, a annoncé le 7 février que la mort de l’orque Moana en octobre 2023 était due à une septicémie.

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Marineland Moana – CREDIT : Wikimédia Commons

Cette annonce survient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la santé des trois autres grands cétacés du parc, avant leur éventuel transfert.

Une perte soudaine et naturelle

Moana, un mâle de 12 ans, est le troisième orque au monde né par insémination artificielle et le premier en Europe. Sa mort soudaine a été attribuée à une “septicémie bactérienne aiguë qui survient naturellement dans la nature”, selon les résultats d’autopsie et les analyses effectuées par des laboratoires spécialisés à l’international.

Un futur incertain pour les orques de Marineland

Le sort de Wikie, Inouk et Keijo, les trois orques restantes nées à Antibes, fait l’objet de discussions. L’association de défense des animaux One Voice et le Whale Sanctuary Project ont proposé de transférer ces orques vers un sanctuaire côtier en Nouvelle-Écosse, au Canada, pour les retirer des expositions commerciales.

Une législation en évolution

La situation est rendue d’autant plus pressante par une loi française de 2021 contre la maltraitance animale, qui interdira les spectacles d’orques et de dauphins dès décembre 2026. Le parc Marineland, qui attire en moyenne 770.000 visiteurs par an depuis son ouverture en 1970, se trouve à un carrefour important, devant concilier obligations légales et bien-être animal.

Des enjeux de conservation et d’éthique

La mort de Moana et le débat sur l’avenir des orques de Marineland soulignent les enjeux de conservation et d’éthique associés à la captivité des cétacés. Alors que les associations militent pour un avenir plus naturel pour ces animaux, le parc doit naviguer entre les attentes du public, les exigences légales et la protection de ces êtres majestueux.