Manifestation des taxis à Toulon contre la nouvelle convention de la CPAM. Protestation contre les tarifs de transport médical fixés.

grève toulon taxi

grève toulon taxi – CREDIT : Var Actu

Des dizaines de taxis conventionnés ont organisé une opération escargot à Toulon pour protester contre une convention jugée injuste par la CPAM. Le secteur du transport médical, vital pour leur activité, est au cœur du débat.

Une manifestation inédite dans les rues de Toulon

Ce mercredi matin, le secteur des taxis conventionnés a connu un tournant majeur à Toulon. Une centaine de taxis ont manifesté, ralentissant considérablement le trafic sur l’A57 depuis la Farlède vers Toulon, et sur l’A50 de Sanary-sur-Mer vers Toulon. L’heure était à la protestation face à la nouvelle convention imposée par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).

Le cœur de la contestation : la nouvelle convention de la CPAM

La grogne des taxis est centrée sur la récente convention de la CPAM, qui fixe les tarifs des courses. Cette mesure affecte directement le transport médical, une source majeure de revenus pour ces professionnels, représentant 60 à 100% de leur chiffre d’affaires selon Laurence Levallois, présidente de l’Union nationale des taxis du Var.

Des slogans forts et un message clair

Les taxis ont affiché leur mécontentement avec des slogans tels que “patients pris en otages” et “taxis conventionnés en danger”. Ils dénoncent une approche unilatérale de la CPAM dans la mise en place de cette convention, évoquant un manque de négociation et de concertation.

Un appel au dialogue

Une délégation s’est rendue à la CPAM de Toulon pour discuter de leurs préoccupations. En réponse, la CPAM du Var a clarifié que la convention de 2024 serait une mesure transitoire, avec des discussions prévues pour un cadre pluriannuel 2025-2030.

Vers un avenir incertain

Les taxis conventionnés restent inquiets quant à leur avenir économique et à l’impact des nouvelles tarifications de la CPAM. Malgré l’annonce de discussions futures, le sentiment d’injustice demeure, soulignant un fossé entre les attentes des professionnels et les décisions administratives.