Véritables interfaces entre la terre et la mer, les ports de plaisance ne sont plus aujourd’hui considérés comme de simples « parkings à bateaux », mais comme des infrastructures stratégiques favorables au développement durable des territoires (littoraux, lacustres, fluviaux …).

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plaisancier blessé Porquerolles

Port de Porquerolles – Crédit photo : Var Actu

Le port de Porquerolles est équipé de nurseries depuis ce printemps, trois structures Oursins© pour favoriser la reproduction des poissons.

A quoi sert cette certification ?

On ne va pas transformer un port en une mer protégée. Mais, elle peut permettre d’atténuer les effets négatifs liés aux usages du port et de la ville. Le carénage des bateaux pollue.

Entre 2019 et 2020 la certification « Ports Propres » est obtenue pour les 4 ports suivants : La Madrague de Giens, Le Brusc, Le Lazaret et Porquerolles. Pour 2023, la Métropole TPM poursuit cette opération sur les 3 autres ports : la Tour Fondue, Saint-Elme et l’Ayguade du Levant.

“Ports propres” c’est une démarche

Cette implication environnementale nécessite des engagements précis :

  • Contribuer au maintien et à l’amélioration de la qualité de l’eau ;
  • Engager une gestion des déchets portuaires conforme à la réglementation en favorisant le tri, le recyclage et la valorisation des déchets,
  • Prendre des mesures pour prévenir et éliminer toute pollution ou tout rejet accidentel dans le milieu naturel,
  • Favoriser la préservation des ressources par une gestion économe et raisonnée des consommations d’eau et d’énergie,
  • Être proactif afin de préserver/favoriser la biodiversité terrestre et marine dans le port et son aire d’influence,
  • Développer la restauration écologique en favorisant l’écoconception et l‘éco-ingénierie,
  • Développer la sensibilisation à l’environnement et l’information des usagers sur les usages écoresponsables.