Dans une affaire qui choque les défenseurs des animaux et soulève des questions sur la législation concernant la cruauté envers les animaux, un père de famille a été condamné à une peine de douze mois de prison avec sursis pour avoir tué le chien de son fils.

tué chien de son fils

tué chien de son fils  – CREDIT : Pixabay

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Découverte macabre au petit matin

Le drame s’est déroulé dans la nuit du 18 au 19 octobre, au domicile familial situé chemin de la Suffrène. Vers 6h du matin, la fille du condamné, âgée de 21 ans, découvre son père ivre à côté du corps sans vie du chien, un Husky de cinq ans prénommé Oslo. Menacée par son père, elle parvient néanmoins à alerter son frère, le propriétaire de l’animal, qui contacte ensuite la gendarmerie.

Intervention des forces de l’ordre

À leur arrivée, les gendarmes trouvent l’animal étendu sur le sol du garage, la bouche ouverte et la langue pendante. Le père est interpellé et placé en garde à vue où des tests révèlent un taux d’alcoolémie de 2 grammes par litre de sang.

Un prétexte de légitime défense réfuté

Durant son audition, l’homme prétend s’être défendu contre le Husky. Toutefois, l’association de défense des animaux, qui s’est constituée partie civile, indique que l’homme ne présentait aucune trace de morsure. L’association décrit également Oslo comme un chien “doux et calme”.

Condamnation et réactions

Le vendredi 20 octobre, le tribunal correctionnel de Toulon a condamné le père à 12 mois de prison avec sursis, avec une période probatoire de deux ans et des obligations de soins. Il est également tenu d’indemniser les parties civiles et se voit interdire la possession d’un animal pour une durée de cinq ans. Il devra en outre verser 500€ à l’association de défense des animaux et 500€ pour les frais judiciaires.

Mais le président-fondateur de l’association, a exprimé son mécontentement vis-à-vis de la légèreté de la peine. “C’est tout simplement une incitation à la récidive”, a-t-il déclaré.

Réflexions sur la législation actuelle

L’affaire a relancé le débat sur la nécessité de durcir les peines pour cruauté envers les animaux. Alors que la loi prévoit des peines de prison ferme pour de tels actes, les condamnations avec sursis restent fréquentes, suscitant l’indignation des défenseurs des animaux et des citoyens préoccupés par le bien-être animal.