L’actualité commerciale à Marseille est marquée par une décision judiciaire impactante : la fermeture imminente de deux magasins phares à Plan-de-Campagne, zone prisée et dynamique.

grand frais plan de campagne

grand frais plan de campagne CREDIT : varactu

L’actualité commerciale à Marseille est marquée par une décision judiciaire impactante : la fermeture imminente de deux magasins phares à Plan-de-Campagne, zone prisée et dynamique. Le tribunal administratif a tranché contre les enseignes Grand Frais et Marie Blachère, les accusant d’opérer sans autorisation valide.

décision judiciaire à double tranchant

Le préfet des Bouches-du-Rhône a reçu l’ordre strict de fermer ces deux points de vente sous un mois, suite à une plainte de l’association “En toute franchise”. Cette dernière, vigilante aux manœuvres de la grande distribution, a signalé l’irrégularité de ces exploitations qui menacent l’équilibre commercial local. Sans autorisation d’exploitation commerciale, ces magasins ont ouvert leurs portes au sein de Plan-de-Campagne, l’un des plus grands complexes commerciaux de France et le plus fréquenté.

un enjeu territorial significatif

La situation est d’autant plus complexe que le permis de construire initial remonte à 2016, approuvé par le maire des Pennes-Mirabeau. Cependant, le schéma de cohérence territoriale de Marseille-Provence s’oppose à toute nouvelle surface de vente alimentaire dans cette zone, renforçant les limites à l’expansion de ces enseignes.

impact sur le paysage commercial local

Cette décision soulève des questions sur le modèle de développement des zones commerciales périurbaines. La concentration de grandes enseignes en périphérie des villes a souvent été critiquée pour son effet néfaste sur les petits commerces urbains, entraînant une désertification des centres-villes et un déclin de l’offre commerciale diversifiée.

perspectives et régularisation possibles

Il reste à voir si Grand Frais et Marie Blachère pourront régulariser leur situation et continuer à opérer dans cette zone clé. La décision du tribunal ne marque pas nécessairement la fin de leur présence à Plan-de-Campagne, mais impose une révision urgente de leurs pratiques et peut-être, de la réglementation elle-même.