Éric Pauget interpelle Emmanuel Macron sur le sort des orques de Marineland à Antibes

Le député d’Antibes, Éric Pauget, a pris une initiative marquante en adressant une lettre au président Emmanuel Macron concernant l’avenir des orques du Marineland d’Antibes. Cette démarche survient dans un contexte de débat sur la fin prochaine des delphinariums en France.

Un plaidoyer pour les orques

Dans sa lettre, Éric Pauget exprime sa préoccupation quant au sort des orques, en particulier en ce qui concerne leur possible transfert vers le Japon. Il souligne que, bien que la captivité ne puisse jamais égaler la liberté, les conditions offertes à Marineland d’Antibes sont nettement supérieures à celles de certains parcs japonais, où plusieurs orques sont morts ces dernières décennies.

Un délai demandé pour la fin des delphinariums

Eric Pauget insiste sur la nécessité de proroger le délai fixé pour la fin des delphinariums, prévue pour 2026, soulignant l’absence actuelle de sanctuaire marin adapté. Il met en avant la responsabilité de l’État dans cette situation, rappelant que la loi prévoyait la création d’un sanctuaire mais que rien n’a encore été concrétisé.

La situation à Marineland

Le Marineland d’Antibes est au cœur de cette controverse. Eric Pauget ne blâme pas l’établissement pour sa volonté de se conformer à la loi, mais déplore plutôt l’approche de “se débarrasser des orques”. Il appelle à une réflexion plus approfondie sur le bien-être de ces animaux et sur les meilleures options pour leur avenir.

Un enjeu de bien-être animal

La question soulevée par Éric Pauget dépasse le cadre de Marineland ; elle concerne le bien-être animal et la manière dont la société choisit de traiter les créatures sous sa garde. Le débat sur les delphinariums et les sanctuaires marins est complexe, impliquant des considérations éthiques, environnementales et pratiques.

Vers une solution viable

Cette lettre au président Macron peut être vue comme un appel à trouver une solution viable et respectueuse pour les orques de Marineland. Elle souligne la nécessité d’une approche équilibrée qui prend en compte à la fois les besoins des animaux et les réalités des établissements qui les abritent.