Draguignan a vu défiler un millier de moutons dans ses rues, un acte de protestation des agriculteurs contre les accords de libre-échange. Une manifestation pour l’avenir de l’agriculture.

draguignan mouton

draguignan mouton – CREDIT : Capture d’écran X

La ville de Draguignan a été le théâtre d’une manifestation inhabituelle : un millier de moutons a défilé dans ses rues, menés par des agriculteurs de la Confédération paysanne, exprimant ainsi leur mécontentement face aux accords de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande.

Une mobilisation ovine pour un message fort

Jeudi après-midi, les rues de Draguignan ont été envahies par une foule inattendue : six cents brebis et quatre cents agneaux. Cette initiative, organisée par la Confédération paysanne, visait à attirer l’attention sur les défis auxquels font face les agriculteurs locaux.

Des accords commerciaux contestés

La raison principale de cette manifestation est la préoccupation des agriculteurs concernant les récents accords de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande. Ces accords sont vus comme une menace pour la filière ovine régionale, déjà en difficulté.

La survie des agriculteurs en jeu

La Confédération paysanne, en désaccord avec le syndicat majoritaire, a choisi cette manière originale de protester pour mettre en lumière leur combat : permettre aux agriculteurs de vivre décemment de leur métier. Ils s’opposent ainsi à ce qu’ils perçoivent comme une concurrence déloyale venant de l’étranger.

Réactions des habitants

Les habitants de Draguignan ont été témoins de cette scène peu commune. La ville, surnommée la Cité du Dragon, a vu ses rues se transformer en parcours pour les moutons, suscitant surprise et curiosité parmi la population.

L’impact des manifestations

Cet événement symbolique soulève des questions importantes sur l’avenir de l’agriculture en France, la protection des producteurs locaux et les effets des accords commerciaux internationaux sur les petites exploitations.

Perspectives futures

La manifestation à Draguignan marque un point dans la lutte des agriculteurs pour la reconnaissance de leurs droits et la survie de leur métier. Elle s’inscrit dans un contexte plus large de débat national sur la politique agricole et le commerce international.