L’écho d’un accord majeur résonne depuis Dubaï : les nations du globe, réunies lors de la 28ème Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP28), ont franchi une étape historique. Au-delà des prévisions, un consensus a émergé, engendrant un appel mondial pour se détourner progressivement des énergies fossiles.

COP28 décision unanime

COP28 décision unanime / image d’illustration – CREDIT : Var Actu

A la COP28 une décision unanime !

Un accord accueilli avec enthousiasme

La clôture de la COP28 a été marquée par un moment de célébration. L’accord proposé par les Émirats arabes unis a reçu une ovation unanime des délégués, symbolisant un tournant décisif dans la lutte contre le réchauffement climatique. Sultan Al Jaber, président de la conférence, a souligné l’importance de cette décision, affirmant qu’elle marquait une avancée significative dans les efforts mondiaux pour le climat.

Une avancée significative dans les textes de l’ONU

Cette résolution, unique dans l’histoire des sommets climatiques de l’ONU, reconnaît explicitement la nécessité de se détourner de toutes les sources d’énergies fossiles. Le document, soigneusement élaboré par les Émiratis, établit un cadre pour une transition juste et équilibrée vers des systèmes énergétiques plus durables, en ligne avec l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050.

Les réactions internationales et les nuances du langage

L’accueil du texte a été positif, avec des figures telles que Dan Jørgensen, ministre danois du Climat, qui l’a qualifié de révolutionnaire. La formulation choisie dans le texte, “transitionner hors de”, marque une évolution par rapport à l’expression “phase-out” utilisée précédemment, reflétant ainsi un consensus plus inclusif et une approche adaptée aux réalités diverses des pays participants.

Impacts environnementaux et sanitaires des énergies fossiles

La nocivité des énergies fossiles constitue un des moteurs centraux de cet accord. Leur combustion est une source majeure de gaz à effet de serre, contribuant de façon significative au réchauffement climatique. En outre, l’extraction et la combustion des combustibles fossiles entraînent une pollution atmosphérique substantielle, causant des problèmes de santé graves, notamment des maladies respiratoires et cardiovasculaires.

De plus, les déversements de pétrole et autres incidents liés aux énergies fossiles ont un impact dévastateur sur les écosystèmes terrestres et marins. Cette prise de conscience accrue sur les conséquences environnementales et sanitaires des énergies fossiles a renforcé l’urgence d’une transition vers des alternatives plus propres et durables, un objectif central de l’accord de la COP28.