La battue de sangliers prévue au fort de Six-Fours suscite un débat entre tradition de chasse et préoccupations éthiques. Les Six-Fournais sont divisés sur cette pratique controversée.
battue de sangliers fort de Six-Fours – CREDIT : Var Actu
Le 23 novembre, une battue de sangliers est prévue au fort de Six-Fours, un événement qui suscite des réactions mitigées parmi les habitants de la ville. Si pour certains cette chasse représente un loisir traditionnel, d’autres voient en elle un acte de barbarie et appellent à son interdiction.
Une tradition ancestrale pour les chasseurs
Pour de nombreux chasseurs, la battue de sangliers est une tradition importante, ancrée dans la culture et l’histoire. Cette pratique, considérée comme un loisir, est aussi perçue comme une manière de réguler la population de sangliers, souvent responsable de dégâts dans les cultures et les espaces urbains. Les chasseurs mettent en avant leur connaissance de la faune et la nécessité de maintenir un équilibre écologique.
Des voix s’élèvent contre la pratique
En parallèle, un nombre croissant de Six-Fournais expriment leur opposition à la battue de sangliers. Ces détracteurs qualifient la pratique de cruelle et barbare, soulignant les souffrances infligées aux animaux. Pour eux, la chasse n’est plus adaptée aux enjeux éthiques et environnementaux contemporains. Ils appellent à des méthodes alternatives pour gérer les populations de sangliers, telles que la stérilisation ou la mise en place de clôtures protectrices.
Un débat sociétal et éthique
La battue au fort de Six-Fours s’inscrit dans un débat plus large sur la place de la chasse dans la société moderne. D’un côté, il y a le respect de traditions séculaires et de l’autre, une sensibilité croissante envers le bien-être animal et la préservation de la biodiversité. Ce débat reflète des visions du monde et des rapports à la nature parfois diamétralement opposés.
L’impact sur la vie locale
L’événement a également un impact sur la vie quotidienne à Six-Fours. Certains habitants se plaignent de la perturbation causée par la battue, notamment en termes de bruit et de sécurité. D’autres s’inquiètent des conséquences potentielles sur l’environnement local et la faune sauvage.
La battue de sangliers au fort de Six-Fours est plus qu’une simple chasse ; elle est le symbole d’une fracture dans les opinions publiques sur la gestion de la faune sauvage et la tradition de la chasse. Alors que certains attendent avec impatience ce rendez-vous, d’autres espèrent une évolution vers des pratiques plus respectueuses des animaux et de l’environnement.
Chasseur dans le massif de Sicié , je retrouve dans cet article les poncifs habituels développés par les opposants à la chasse les plus dogmatiques . Parler de stérilisation démontre une méconnaissance du sujet , sachant qu’il faut non seulement vacciner les laies mais AUSSI le faire chaque année (comme la grippe chez les humains) . De plus , qui va s’occuper de la gestion d’une telle opération de service public ??…
Quand aux clôtures électriques , leurs mises en place est proposée par les sociétés de chasse , à la Seyne comme à Six Fours et bien d’autres . Mais le coût du matériel rebute les propriétaires la plus part du temps . Je passerais sur le mot “éthique” qui n’a pas sa place ici , mais j’aimerais connaitre qui fait plus pour la biodiversité que les chasseurs qui , durant tout l’été caniculaire , ont rempli les abreuvoirs , ont labouré des parcelles et planté du blé . 90% des “voix qui s’élèvent” mangent de la viande et donnent la mort … mais par procuration à leurs bouchers .