Alerte crues sur la Durance : vigilance orange annoncée pour les départements concernés après les récentes précipitations.
vigilance orange sur la Durance – CREDIT : Wikimedia commons
Le début de semaine marque un moment de vigilance accrue pour les départements traversés par la Durance. Ce lundi 1er avril, le fleuve, qui serpente à travers les Alpes-de-Haute-Provence, le Var, le Vaucluse, et les Bouches-du-Rhône, a été placé en vigilance orange pour risque de crues. Cette décision fait suite aux importantes précipitations enregistrées ces dernières heures, soulignant la nécessité d’une alerte précoce auprès des populations riveraines.
Une montée des eaux attendue
Selon le dernier bulletin de Vigicrues, l’alerte concerne spécifiquement le tronçon de la rivière s’étendant de Sisteron, dans les Alpes-de-Haute-Provence, à Avignon, dans le Vaucluse. Le service d’information sur le risque de crues a émis un avertissement quant à une “réaction forte du cours d’eau” qui est déjà en cours, prévoyant des débordements susceptibles d’être localement dommageables au cours de la journée.
Facteurs aggravants
Les précipitations significatives de ce week-end viennent s’ajouter à un contexte déjà préoccupant d’humidité des sols et de débits de base des cours d’eau élevés. Le bulletin de Vigicrues met en lumière cette situation, en expliquant qu’elle a entraîné des réactions hydrologiques notables, notamment sur les cours d’eau cévenols, où des réactions marquées sont actuellement observées.
Pic de crue imminent
L’ensemble des cours d’eau concernés devraient atteindre leur pic de crue en début de matinée ce lundi, ce qui requiert une vigilance particulière de la part des habitants et des autorités locales. Les mesures de précaution et les consignes de sécurité émises par les autorités doivent être suivies avec la plus grande attention, afin de prévenir tout dommage potentiel lié à cette crue exceptionnelle.
La situation sur la Durance rappelle l’importance d’une préparation et d’une réactivité face aux événements climatiques extrêmes, qui tendent à devenir plus fréquents et intenses en raison du changement climatique.
