Une proposition de loi vise à encourager une consommation mode plus durable via un système de bonus-malus pour les achats en ligne, ciblant les sites comme Shein ou Temu.

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achats en ligne – CREDIT : Var Actu

Face à l’urgence écologique et à la surconsommation engendrée par la fast fashion, une proposition de loi pourrait marquer un tournant significatif dans nos habitudes de consommation en ligne. Déposée par le député LR Antoine Vermorel-Marques, cette mesure envisage d’instaurer un système de bonus-malus sur l’achat de vêtements via les plateformes en ligne, visant à promouvoir une mode plus durable et à pénaliser les achats moins respectueux de l’environnement.

Bonus pour l’éthique, malus pour l’impact

L’idée est simple mais pourrait avoir un impact profond sur notre manière de consommer la mode dans le Var. En récompensant les achats de vêtements fabriqués en France ou en Europe, la proposition de loi cherche à valoriser les circuits courts et les pratiques de production respectueuses. À l’inverse, un malus de 5€ serait appliqué sur chaque achat effectué sur des sites n’adhérant pas aux normes sociales et environnementales européennes, comme Shein ou Temu, connus pour leur production massive et leur impact écologique considérable.

Une réponse à l’urgence écologique

Cette proposition de loi s’attaque à un problème de taille : l’empreinte carbone de l’industrie textile, l’une des plus polluantes au monde. L’ADEME souligne que ce secteur est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les chiffres relatifs à Shein, par exemple, illustrent l’ampleur du défi : jusqu’à 7200 nouveaux modèles de vêtements mis en ligne quotidiennement, contribuant significativement à la crise climatique.

Vers une consommation plus responsable

L’initiative est saluée par de nombreuses associations environnementales, comme Zero Waste France, reconnaissant la nécessité d’une législation adaptée pour encourager des choix de consommation plus éclairés et responsables. La proposition de loi sera étudiée à l’Assemblée en mars, ouvrant la voie à un potentiel changement de paradigme dans notre rapport à la mode et à la consommation.