Face aux nouvelles restrictions sur les meublés touristiques, les propriétaires varois pourraient voir leur activité lourdement impactée par des mesures restrictives et des contraintes administratives.
Vers la fin des locations saisonnières dans le Var ? – PHOTO : Var Actu
La nouvelle législation vient de serrer la vis pour les locations meublées touristiques (type Airbnb), et les propriétaires varois pourraient être directement impactés. En effet, le texte de loi, bien que ciblant un seul régime fiscal, introduit une série de mesures qui pourraient bouleverser le marché locatif dans les zones prisées du Var, avec des restrictions strictes et des obligations accrues pour les propriétaires.
Vers une limitation de location des résidences principales à 90 jours par an
Désormais, les maires auront la possibilité de plafonner à 90 jours par an la location d’une résidence principale via des plateformes comme Airbnb, contre 120 jours actuellement. Ce dispositif, qui se veut une « boîte à outils » pour les élus, permettra de freiner le nombre de résidences louées à court terme dans les villes où la pression locative est forte. Selon Airbnb, cette mesure n’impactera pas le parc de logements disponibles, mais pour les propriétaires, cette limitation pourrait entraîner une réduction significative de leurs revenus.
Des quotas pour limiter les meublés touristiques en zone tendue
Autre changement majeur : toutes les communes auront désormais la possibilité de fixer des quotas de meublés touristiques. En particulier, celles situées en « zone tendue », comportant plus de 20 % de résidences secondaires, pourront désigner des zones spécifiques dans leur plan local d’urbanisme (PLU) pour encourager la construction de résidences principales. Une initiative qui pourrait impacter des zones comme Saint-Tropez ou d’autres communes touristiques du Var, et potentiellement limiter les nouvelles offres de meublés touristiques.
Obligation d’autorisation et de DPE pour les meublés de tourisme
Les propriétaires devront désormais obtenir une autorisation de changement d’usage pour transformer un logement en location meublée touristique. En outre, le texte impose un diagnostic de performance énergétique (DPE) aux meublés de tourisme, les alignant ainsi sur les règles en vigueur pour les locations classiques. Dès 2025, les logements classés G, considérés comme passoires thermiques, seront interdits à la location meublée en courte durée en zone tendue. Une mesure qui pourrait frapper durement les propriétaires dont les logements ne répondent pas aux normes énergétiques.
Des conséquences économiques pour les familles et pour le secteur touristique
Si cette loi est saluée par le secteur hôtelier, qui y voit une manière de réguler la concurrence, Airbnb s’inquiète de cette réglementation qu’elle juge « contraignante » et « lourde de conséquences » pour les familles souhaitant louer occasionnellement leur logement. Ces nouvelles restrictions pourraient bien changer la donne pour les propriétaires varois, qui devront redoubler de vigilance pour se conformer aux exigences réglementaires, au risque de voir leurs revenus locatifs s’amenuiser.
Il faudra noter une grosse baisse pour les communes de la taxe de séjour qui est une grosse manne financière
Ils augmenteront encore les taxes foncières et habitation. C’est toujours les mêmes qui mettent la main au portefeuille. Le nivellement par le bas et surtout ne pas gagner trop d’argent !