Toulon est actuellement confrontée à des pics de pollution atmosphérique. Pourtant, contrairement à d’autres grandes villes françaises, la « circulation différenciée » n’est pas mise en place.
circulation différenciée – CREDIT : VarActu
Pourquoi cette décision ? Plusieurs éléments de réponse peuvent être avancés.
1. Des niveaux de pollution moins fréquents que dans d’autres métropoles :
Bien que Toulon connaisse des pics de pollution, la fréquence et l’intensité de ces épisodes restent moins élevées que dans d’autres grandes agglomérations françaises. Les métropoles comme Paris, Lyon ou Marseille, en raison de leur densité de population, de leur activité industrielle et de la concentration de véhicules, sont plus souvent confrontées à des niveaux de pollution dépassant les seuils d’alerte.
2. Une topographie favorable à la dispersion des polluants :
La situation géographique de Toulon, entre mer et montagnes, favorise la dispersion des polluants. Les vents marins, notamment le mistral, jouent un rôle essentiel dans le renouvellement de l’air, limitant ainsi l’accumulation de particules fines.
3. Une politique de mobilité en évolution :
Toulon mise sur le développement des transports en commun, la promotion du covoiturage et l’encouragement des modes de déplacement doux (vélo, marche). Ces initiatives, bien que ne remplaçant pas une mesure d’urgence comme la circulation différenciée, participent à une réduction progressive des émissions polluantes.
4. Des enjeux économiques et sociaux :
La mise en place de la circulation différenciée peut avoir des conséquences économiques pour les commerçants locaux, qui craignent une baisse de la fréquentation. De plus, pour une partie de la population, changer de véhicule pour un modèle moins polluant n’est pas toujours envisageable financièrement. Les autorités doivent donc trouver un équilibre entre la nécessité de protéger la santé publique et les enjeux économiques et sociaux.
5. Une sensibilisation plutôt que des sanctions :
Les autorités privilégient une approche de sensibilisation et d’éducation. Des campagnes d’information sur les bons gestes à adopter en cas de pic de pollution (réduire sa vitesse, éviter les activités physiques intenses, etc.) sont régulièrement diffusées.
6. Une réglementation en discussion :
La mise en place de la circulation différenciée nécessite une réglementation claire, des critères précis et des moyens de contrôle. Ces éléments sont actuellement à l’étude pour une éventuelle mise en œuvre future.
Toulon fait presque rien pour la mise en place de pistes cyclables. Il suffit de circuler à Toulon pour le voir. Et aucun tramway en construction ou en service, et un reseau de trains qui fonctionne mal.
Bref la ville fait tout pour favoriser la pollution avec ses paquebots dans le centre ville, ses investissements pour des tunnels autoroutiers á 1 milliard d’euros et un elargissement d’autoroute á 500 millions, Bref de beaux projets qui coutent un fric fou pour favoriser le tout voiture et la bonne pollution.
La dernière est l’unique bonne raison, incapacité à gérer la circulation différenciée (peu de vignettes crit’air à Toulon) et ne pas contrarier les automobilistes. La santé publique passe après , et les malades c’est silencieux, ça ne fait pas de vagues…
Malheureusement d’accord avec les deux commentaires précédents.
Je veux bien que le mistral souffle et disperse les particules fines ou l’ozone, mais en l’occurrence pendant les jours en alerte 2, il n’y a pas eu le moindre signe de mistral…
La politique de mobilité pour développer les mobilités douce? En dehors de la piste cyclable qui relie Toulon à Hyères, tous les axes perpendiculaires ne sont pas propices au vélo. Tant qu’une piste cyclable n’est pas sure à prendre, ce n’est pas la bonne solution. Une piste cyclable est sure lorsqu’elle est franchement séparée de la route par un terre-plein et ce sur l’ensemble du trajet prévu. Si on alterne piste cyclable, voie cyclable, franchissement de voies, etc… la solution n’est pas la bonne et n’incitera pas les gens à prendre des mobilités douces.