La gendarmerie du Var et des associations ont sauvé 12 perruches et un perroquet maltraités à Fayence. Une enquête est envisagée.
Sauvetage oiseaux maltraitance Var – CREDIT : Pixabay
Dans le Var, les forces de l’ordre et plusieurs associations de protection animale se sont mobilisées pour sauver 12 perruches et un perroquet d’un lieu suspecté de maltraitance. Une opération qui met en lumière les conditions parfois déplorables dans lesquelles sont retenus certains animaux exotiques.
Une action conjointe entre gendarmes et associations
C’est à Fayence, petite commune du Var, que la Brigade territoriale autonome (BTA) et la Police municipale (PM) sont intervenues après des signalements inquiétants. L’opération a été menée en coordination avec l’association Instinct Animal. Ce signalement a permis de localiser une maison où des oiseaux, majoritairement des perruches, étaient retenus dans des conditions alarmantes.
L’action a également été soutenue par l’association « L’Arche de Sophie », spécialisée dans le sauvetage et le soin des animaux maltraités. Les bénévoles, ainsi que de nombreux internautes mobilisés via les réseaux sociaux, ont salué cette intervention.
Des conditions de vie jugées « inhumaines »
Selon les premières constatations des autorités et des associations présentes sur place, les 13 oiseaux vivaient dans un environnement insalubre, manquant de soins et de nourriture adaptée. Le perroquet, une espèce particulièrement sensible au stress, montrait des signes visibles de mal-être, possiblement dus à un environnement bruyant ou à un espace trop confiné.
Les perruches, quant à elles, étaient maintenues dans des cages surpeuplées et mal entretenues. Ces conditions, contraires aux normes de bien-être animal, justifient les accusations de maltraitance formulées à l’encontre des occupants de la maison. Les associations rappellent que la détention d’oiseaux exotiques est strictement encadrée par la loi et que ces espèces nécessitent des soins spécifiques.
Une suite judiciaire à envisager
Les oiseaux ont été confiés aux soins des bénévoles de L’Arche de Sophie et d’autres structures partenaires. Une enquête pourrait être ouverte pour définir les responsabilités des propriétaires et, éventuellement, leur imposer des sanctions. Ces derniers pourraient être poursuivis pour mauvais traitement envers des animaux, un délit passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende en France.
Pour les associations impliquées, cette intervention marque un pas de plus dans la lutte contre la maltraitance animale dans le Var. Elles encouragent les citoyens à continuer de signaler tout cas suspect aux autorités compétentes ou via des plateformes dédiées.
