Alors qu’on annonce une vague de froid, retour sur l’hiver 1956 où la Côte d’Azur a vécu des températures record et un enneigement exceptionnel.
vague froid Var- CREDIT : Var Actu
En février 1956, le Var a été frappé par une vague de froid historique. Cet épisode météorologique exceptionnel a laissé des traces indélébiles dans les mémoires et les archives. Retour sur cet hiver où le Sud-Est de la France s’est retrouvé paralysé par le froid et la neige.
Une chute brutale des températures
L’hiver 1956 s’inscrit dans l’histoire comme l’un des plus rigoureux du XXe siècle. Après un mois de janvier relativement doux, le 2 février marque un tournant brutal : un air glacial venu de Sibérie, surnommé « Moscou-Paris », s’installe sur la France, entraînant une chute vertigineuse des températures. En l’espace de quelques heures, le thermomètre plonge en dessous de zéro et le Var, habituellement ensoleillé, se retrouve sous un manteau neigeux exceptionnel.
Une succession de vagues glaciales
Trois vagues de froid successives se sont abattues sur la région au cours de ce mois de février. La première, accompagnée de vents violents atteignant jusqu’à 180 km/h, a débuté dès les premiers jours du mois. Une seconde vague, encore plus dévastatrice, survient dans la nuit du 9 au 10 février, recouvrant la région de plusieurs dizaines de centimètres de neige. Enfin, le 19 février, une ultime offensive glaciale s’ajoute à un hiver déjà éprouvant, plongeant à nouveau le Var dans un décor polaire.
Des records de froid et des conséquences mémorables
Les températures atteignent des niveaux records, avec des minima sous les -20°C dans certaines zones. La neige atteint par endroits un mètre d’épaisseur, un phénomène inimaginable pour une région au climat méditerranéen. Cet épisode a également causé des dégâts considérables et une paralysie temporaire de nombreuses infrastructures locales.
Un hiver qui a marqué les esprits
Cet hiver glacial a durablement marqué les mémoires. Des centaines de morts sont déplorées en Europe, et les archives regorgent d’images impressionnantes de paysages enneigés.
Pour l avoir vecu a lage de 9 ans en campagne a Tourves c est un souvenir qui marque les chasses neige bloqué sur la 7 plus d’eau ni electricite pendant de longs mois apres.la tempete de vent et la neige avait casse en 2 les pylones beton edf qui vdnaient d etre posé depuis qlqs mois
Moi j’avais 10 ans. Au tournant d’une rue, pourtant bien emmitouflée, l’air était si froid que je ne pouvais plus respirer.Ma mère me mit mon « cache-nez » bien serré sur le nez
Un peu plus tard lorsque’on a pu sortir, j’ai été effrayée en voyant les troncs des grands platanes du boulevard completement éclatés par le froid ! J’habitais Valence, dans la Drôme.. je n’oublierai jamais.
Effectivement , c est une période douloureuse , quelques arbres morts et beaucoup de neige ; en fait c était un avant goût du réchauffement climatique
-20 degré c est froid certes mais c est un minimum et pas la température moyenne de la journee
surtout que maintenant l hiver on va à la montagne faire du ski et la bas les températures sont normales à -20 en haut des pistes
ce sont donc des températures non mortelles pour l homme,; il suffit de bien se couvrir et d éviter de sortir aux moments les plus froids
pas de quoi fouetter un chat