Un acte sacrilège visant le cœur de la foi catholique a bouleversé la communauté paroissiale de Saint-Aygulf dans la nuit du 4 au 5 mai
C’est un acte d’une rare gravité qui a été constaté au matin du 5 mai à Saint-Aygulf. Comme l’a indiqué l’évêché dans un communiqué officiel, l’église de la commune a été forcée durant la nuit. Le tabernacle, contenant les hosties consacrées, a été arraché. Retrouvé vide peu après, ce geste constitue pour les catholiques un acte de profanation, atteignant le cœur même de leur foi : l’Eucharistie, considérée comme la présence réelle du Christ.
Un geste ciblé, sans autres dégradations
Selon le communiqué, aucune autre dégradation ni vol n’a été constaté sur les lieux, renforçant ainsi la dimension symbolique et délibérée de cette intrusion. L’événement a provoqué une vive émotion dans la paroisse et au sein du diocèse. Pour réparer ce sacrilège, une messe de réparation sera célébrée vendredi 9 mai à 18h par Don Marc-Antoine Croizé-Pourcelet, vicaire épiscopal. L’ensemble des fidèles est invité à y participer, physiquement ou par la prière.
La réaction émue de Mgr Touvet
Mgr François Touvet, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, a réagi avec une grande émotion. Il a exprimé sa profonde tristesse face à « cette violence faite aux paroissiens de Saint-Aygulf, à tous les catholiques du Var et du monde ». Il a tenu également à rappeler sa foi indéfectible en la victoire du Christ ressuscité, message d’espérance au cœur même de l’épreuve.
