Le projet de transfert des orques de Marineland d’Antibes vers le Japon provoque une polémique, avec des appels à privilégier un sanctuaire marin pour leur bien-être.

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Marineland polémique – CREDIT : Wikimédia Commons

Le projet de transfert des trois orques de Marineland d’Antibes vers un zoo japonais suscite une vive controverse. Les associations de protection animale militent pour un transfert vers un sanctuaire marin, critiquant la décision du parc et appelant à une solution plus éthique.

Transfert controversé des orques de Marineland

Le parc Marineland d’Antibes, confronté à la future interdiction des spectacles de cétacés en France, envisage de transférer ses trois orques, Wikie, Keijo et Inouk, vers un zoo au Japon. Cette décision a déclenché une vive réaction de la part des associations de protection animale.

Opposition des associations

L’association One Voice, en particulier, conteste ce projet, arguant que les orques pourraient plutôt être transférées vers un sanctuaire en Nouvelle-Écosse, Canada. Cette solution serait préférable au transfert au Japon, où les orques pourraient être séparées pour la reproduction.

Entraînements et préparatifs au transfert

Des vidéos ont montré des entraînements récents au parc, où les orques sont encouragées à entrer dans un harnais pour le transfert. Ces exercices, selon les ONG, seraient traumatisants pour les animaux.

Réactions et critiques

La direction du Marineland n’a pas souhaité commenter sur cette opération. Parallèlement, des changements sur le site web du parc et dans ses boutiques, notamment la disparition des références aux orques, ont été notés, suggérant un départ imminent.

Pas de permis d’exportation délivré pour l’instant

À ce jour, aucun permis d’exportation n’a été demandé, mais les associations craignent qu’il soit accordé à la dernière minute, limitant ainsi la possibilité de recours légaux.

Inquiétudes sur la santé des orques

La mort récente de Moana, un mâle de 12 ans, a alimenté les inquiétudes sur l’état de santé des orques restantes. Des experts indépendants sont attendus pour une visite en janvier, à la demande des associations.

Contexte légal et avenir des orques

La loi contre la maltraitance animale, qui interdit les spectacles de cétacés à partir de 2026, pousse Marineland à envisager des solutions pour ses orques. Les associations, quant à elles, espèrent une intervention du futur secrétaire d’État à la biodiversité pour favoriser le transfert des orques vers un sanctuaire, plutôt qu’un zoo.