La région enregistre une baisse de consommation électrique de 8%, s’alignant sur la moyenne nationale et promouvant l’usage d’énergies renouvelables.

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électricité – CREDIT : VarActu

La consommation électrique de la région a emboîté le pas aux tendances nationales avec une baisse significative de 8 %, une performance qui reflète une sensibilité croissante aux enjeux énergétiques.

Analyse des chiffres

La région a suivi une trajectoire comparable à celle observée au niveau national en matière de consommation électrique. Les données révèlent une diminution de 8 % l’année précédente, un chiffre qui se maintient cette année encore, signalant une nouvelle norme dans les habitudes de consommation régionales.

Innovation en alerte électrique

Gilles Odone, délégué de RTE en Méditerranée, met en avant la fonctionnalité renouvelée du système d’alerte Ecowatt. Cette innovation guidera les consommateurs vers un usage d’électricité plus décarboné, en indiquant les plages horaires optimales pour une consommation responsable. La région, avec une consommation de 36 térawattheures, a enregistré un pic historiquement bas de 7 280 mégawatts l’année dernière, bien en deçà du maximum de 8 500 mégawatts.

Tendances de production régionale

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la production d’énergie n’est pas le fort de la région, mais elle excelle dans la génération d’énergies renouvelables. Une part substantielle de l’électricité régionale, environ 16 %, est produite par des installations hydrauliques. Cette source domine le paysage énergétique régional, suivie de près par le photovoltaïque qui affiche plus de 2 000 mégawatts de capacité et contribue à hauteur de 7,2 % à la production totale. Bien que l’éolien ne représente qu’une fraction inférieure à 1 %, le solaire se distingue avec le taux de croissance annuel le plus élevé. Les biomasses énergétiques complètent ce tableau en fournissant 3 % de la production d’électricité.

Dépendance énergétique régionale

Il est à noter que la région ne produit que 40 % de l’énergie qu’elle consomme, le reste étant importé, principalement via les lignes électriques de la vallée du Rhône.

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