Nice-OM : un match sous tension marqué par des débordements en tribunes
Par Mylène Loubas|2025-01-27T10:21:32+01:00Publié le lundi 27 janvier 2025 à 10h21|Catégories : Sport|Mots-clés : Nice|
Nice-OM, remporté 2-0 par les Aiglons, a été marqué par des chants homophobes et des banderoles haineuses. Une réaction de la LFP est attendue.
Nice OM – CREDIT : VarActu
Le choc entre l’OGC Nice et l’Olympique de Marseille (2-0), disputé dimanche 26 janvier à l’Allianz Riviera pour la 19e journée de Ligue 1, a été terni par des incidents dans les tribunes. Des chants homophobes et des banderoles insultantes ont créé un climat délétère, éclipsant l’enjeu sportif.
Des banderoles haineuses dans les tribunes
Les supporters niçois, et notamment le groupe Ultras Populaire Sud, ont déployé plusieurs banderoles au contenu injurieux. L’une d’elles, particulièrement polémique, affichait le message : « Le soleil se couche sur la ville de Nice… que la chasse aux rats commence. » Ce message a immédiatement suscité une réaction indignée de Benoît Payan, maire de Marseille, qui a dénoncé ces propos comme racistes et inacceptables. Il a interpellé la Ligue de football professionnel (LFP) sur X, demandant une réponse ferme face à ces dérives.
Une autre banderole visait l’ancien joueur niçois Neal Maupay, en des termes injurieux, alimentant encore davantage les tensions.
Des chants homophobes et une interruption de match
Les chants homophobes entendus dans les tribunes ont également marqué la rencontre. Face à ces débordements, l’arbitre a temporairement arrêté le match à la 24e minute pour permettre au speaker du stade de demander aux supporters niçois de cesser ces comportements. Malgré cet avertissement, les chants ont continué jusqu’à la pause, illustrant l’échec des remontrances.
Une réaction attendue de la LFP
Pour l’heure, la LFP n’a pas encore réagi officiellement à ces incidents. Cependant, la pression s’intensifie pour qu’une enquête soit ouverte et que des sanctions soient prises contre ces comportements jugés intolérables.
Cette soirée, censée être une fête du football, laisse une fois de plus un goût amer, rappelant que les stades doivent être des lieux où la passion sportive prime sur les messages de haine et de discrimination.
