Février, mars et avril 2025 ont été marqués par un temps anormalement pluvieux et sombre dans le Var, affectant climat, moral et activités locales.
Météo Var février mars avril 2025 – CREDIT : VarActu
De février à avril, le département a cumulé records de pluie et déficit d’ensoleillement, contrastant fortement avec le reste de la France
Le début d’année 2025 restera dans les mémoires météorologiques du Var. De février à avril, le département a été plongé dans une succession de perturbations, caractérisées par un déficit marqué d’ensoleillement et des précipitations largement excédentaires. Ce trimestre s’impose comme l’un des plus humides et sombres depuis le début des années 2000.
Un mois de février historiquement sombre
Février 2025 a été le plus gris enregistré dans le Var depuis plus de vingt ans. Selon Météo France, l’ensoleillement a affiché un déficit de 50 % par rapport aux normales saisonnières. Ce manque de lumière a pesé sur le moral des Varois et a eu des conséquences économiques, notamment dans le secteur touristique. Le ciel nuageux s’est imposé quasiment tout le mois, rarement percé par le soleil.
Mars : des pluies jusqu’à cinq fois supérieures à la normale
En mars, le département a été l’un des plus touchés par une série d’épisodes pluvieux intenses. Entre Toulon et Marseille, il est tombé localement jusqu’à cinq fois la quantité habituelle d’eau. À Toulon, les relevés approchaient les niveaux observés lors d’épisodes cévenols. Ce déluge s’explique par un anticyclone persistant sur le nord de l’Europe, forçant les perturbations à s’abattre sur le Sud-Est de la France.
Avril dans la continuité, les sols saturés
Le mois d’avril n’a pas permis de réelle accalmie. Les sols déjà saturés ont continué à absorber d’importants volumes d’eau. L’humidité ambiante a retardé les activités agricoles et limité la fréquentation des lieux de plein air. Résultat : un début de printemps peu engageant et toujours sous un ciel couvert, renforçant l’impression d’un hiver prolongé.