L’étudiant marseillais jugé pour avoir mâché une souris vivante écope d’une peine avec sursis, assortie d’amendes pour maltraitance animale.
Étudiant mâche souris vivante – CREDIT : Pixabay
Le tribunal correctionnel de Marseille a rendu son verdict ce vendredi 10 janvier dans une affaire de maltraitance animale qui avait suscité une vive indignation. Un étudiant en classe préparatoire scientifique, a été condamné à une amende de 1 500 euros avec sursis pour avoir mâché à mort une souris vivante appartenant à une camarade lors d’une soirée. Il devra également verser un euro symbolique pour préjudice moral et 300 euros de frais de procédure à sept associations de défense animale, parmi lesquelles la Fondation 30 Millions d’Amis et la SPA.
Une soirée qui tourne au scandale
Les faits remontent à une soirée étudiante où le jeune homme, sous les regards de ses camarades, s’était emparé du rongeur de sa camarade avant de le mâcher. L’acte, filmé par un autre étudiant avait été largement diffusé sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation. Ce dernier a également été condamné à une amende de 1 000 euros avec sursis, assortie des mêmes obligations financières envers les associations.
Une peine clémente pour préserver leur avenir
Les deux étudiants, aujourd’hui en école d’ingénieur, avaient demandé au tribunal que leur condamnation ne soit pas inscrite dans leur casier judiciaire. Une requête accordée par le tribunal, qui a ainsi dérogé aux réquisitions de la procureure. Celle-ci avait requis des travaux d’intérêt général, jugeant que les jeunes hommes avaient agi dans une démarche désinvolte pour « faire les malins ». Cette décision vise à ne pas compromettre l’avenir professionnel des prévenus.
Le rôle des réseaux sociaux
Un troisième étudiant, accusé d’avoir diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux et amplifié l’impact médiatique de l’affaire, a été relaxé par le tribunal. Quinze associations de défense animale s’étaient constituées parties civiles, mais seules sept d’entre elles ont vu leurs demandes acceptées.
Réactions après le verdict
L’affaire a mis en lumière la sensibilisation croissante autour de la cause animale et les limites des sanctions judiciaires en la matière. À la sortie de l’audience, l’avocate du principal accusé a déclaré ne pas avoir l’intention de faire appel de la décision.