À Marseille, les salariés de la brasserie Heineken ont observé une grève pour réclamer des hausses de salaires face à l’inflation et à des primes jugées insuffisantes.
Près d’une centaine de salariés de la brasserie Heineken, située à La Valentine, à Marseille, ont répondu à l’appel à la grève lancé par la CGT. Ce mouvement, initié après l’échec des négociations annuelles obligatoires, traduit un mécontentement grandissant face à des propositions jugées insuffisantes par les employés.
Une mobilisation significative
Sur les 120 salariés que compte l’usine, 80 ont participé à cette mobilisation, soutenus par la CGT. À cela s’ajoutent une cinquantaine de cadres, non directement concernés par le mouvement mais présents sur le site. Cette grève de 24 heures, accompagnée d’un piquet de grève à l’entrée de l’usine, symbolise la détermination des salariés à obtenir une revalorisation de leurs conditions salariales.
Des négociations au point mort
Les discussions entre la direction et les représentants syndicaux n’ont pas abouti. La CGT, à l’origine de ce préavis de grève illimitée, dénonce une attitude inflexible de la direction.
Une situation économique tendue
La revendication principale des salariés concerne une compensation face à l’inflation, qui impacte durement leur pouvoir d’achat. La situation illustre un malaise plus large dans le secteur industriel, où les salariés expriment de plus en plus leur frustration face à des politiques salariales jugées inadaptées.
Pour l’heure, le mouvement a duré une journée, mais la CGT n’exclut pas de le prolonger si aucun accord n’est trouvé rapidement.
