À Marseille, une enquête sur des actes présumés de violence policière révèle des accusations graves contre des membres du Raid. Les événements troublants survenus en marge des émeutes de fin juin, suite au décès de Nahel, mettent en lumière des questions de responsabilité et de justice.

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Marseille violence policière – CREDIT : Var Actu

Enquête sur des violences graves

Deux policiers de l’unité d’élite du Raid sont au cœur d’une affaire judiciaire troublante à Marseille. Ils sont accusés de violences volontaires ayant causé une infirmité permanente. Ces accusations interviennent dans le contexte d’émeutes déclenchées après la mort tragique de Nahel.

Aucune restriction judiciaire imposée

Malgré la gravité des accusations, les policiers mis en examen ne sont pas actuellement soumis à un contrôle judiciaire. Cette décision intervient alors que l’enquête, confiée à deux juges d’instruction, cherche à faire la lumière sur ces événements survenus en juin et juillet derniers.

Un jeune homme éborgné

Abdelkarim Y., 22 ans, est l’une des victimes de ces violences présumées. Il a perdu un œil, prétendument à cause d’un tir de lanceur de balles de défense (LBD) lors de la nuit du 30 juin au 1er juillet. Ces circonstances dramatiques soulignent la brutalité des affrontements.

Un second drame familial

Le cousin d’Abdelkarim, Mohamed Bendriss, a également été touché par les événements tragiques, ayant perdu la vie dans des circonstances similaires. Trois autres policiers du Raid sont mis en examen pour des faits en relation avec ce décès, accentuant la controverse autour de l’usage des LBD.

Contexte plus large des émeutes

Ces cas s’inscrivent dans une série plus large de violences policières présumées liées aux émeutes à Marseille. Au total, une dizaine de policiers sont impliqués dans ces affaires, révélant une situation préoccupante au sein des forces de l’ordre.