Marseille confrontée à une vague de violence sans précédent en 2023, avec 47 morts liés au trafic de drogue, illustrant la gravité de la situation du narcobanditisme dans la ville.

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marseille morts trafic drogue – CREDIT : VarActu

L’année 2023 à Marseille a été marquée par une augmentation alarmante de la violence liée au trafic de stupéfiants. Avec 47 décès enregistrés, la ville fait face à un niveau de violence lié au narcobanditisme jamais vu auparavant, révélant une situation complexe et inquiétante.

Une année tragique pour Marseille

L’année 2023 a vu une flambée de violence dans les quartiers de Marseille, avec un bilan macabre de 47 morts liés au trafic de drogue. Cette hécatombe, accompagnée de près de 150 fusillades et plus de 120 blessés, reflète l’intensité du conflit territorial entre les différents groupes de narcotrafiquants dans la région.

Des statistiques sous réserve d’évolution

Les chiffres concernant les homicides liés au trafic de drogue sont susceptibles de changer en fonction des avancées des enquêtes. Les modes de comptage ont évolué, et la classification de ces meurtres peut varier selon les critères utilisés. Par exemple, si l’on considère uniquement les décès par arme à feu, le nombre de victimes s’élève à plus de 60.

Une guerre de territoires à l’origine de la violence

La majorité des décès sont associés à la “guerre de la Paternelle”, un conflit sanglant pour le contrôle du marché de la drogue. Cependant, toutes les victimes n’ont pas été tuées par des armes à feu, et certaines d’entre elles ont été assassinées en dehors de Marseille, comme en Espagne.

Une situation alarmante reflétée par le nombre de fusillades

Au-delà du nombre de morts, c’est le nombre élevé de fusillades qui témoigne de l’état critique de la situation. Avec près de 150 incidents recensés, dont de nombreux “coups de force” sans victimes, la violence semble s’être banalisée dans certains quartiers de la ville.

La réalité derrière les balles perdues

Les fusillades ont parfois des conséquences tragiques et imprévues, avec des balles perdues qui causent des dommages collatéraux. Un exemple frappant est le décès d’une jeune femme de 24 ans, tuée accidentellement par des balles perdues dans son appartement à Saint-Thys.

Les blessés, autres victimes de cette violence

En plus des 47 décès, 123 personnes ont été blessées dans des incidents liés au narcobanditisme, dont beaucoup grièvement par des balles de gros calibre. Ces victimes, souvent jeunes, sont marquées à vie tant physiquement que psychologiquement.