L’éventualité de l’introduction des radars anti-freinage en France, et plus particulièrement dans notre département, suscite des réactions mitigées chez les Varois.

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Radar anti-freinage varois – CREDIT : Var Actu

Le radar anti-freinage fait parler les Varois

Ce dispositif, qui pourrait faire son apparition dès 2024 dans le cadre de la modernisation du réseau de surveillance routière, a déjà fait parler de lui en Espagne et au Royaume-Uni.

Des voix critiques et inquiètes

Parmi les habitants du Var, nombreux sont ceux qui expriment des réserves. “C’est encore une manière de piéger les automobilistes,” affirme Julien, un résident de Toulon. “On se sent déjà assez surveillés sur les routes.” Cette perception d’une surveillance accrue et parfois jugée excessive est partagée par d’autres, qui voient dans ces nouveaux radars un outil de répression plutôt qu’un moyen de renforcer la sécurité.

Des arguments en faveur de la sécurité

À l’opposé, certains voient dans ces radars une opportunité d’améliorer la sécurité routière. “Si ça peut réduire les accidents et faire en sorte que les gens respectent les limites de vitesse, alors pourquoi pas,” déclare Sophie, une habitante de Saint-Tropez. Cette vision est soutenue par des associations de prévention routière dans le département, qui soulignent l’importance de mesurer la vitesse de manière plus précise pour prévenir les comportements dangereux.

Une question de fond sur la surveillance et la prévention

Ces réactions diverses soulèvent une question de fond : quelle est la meilleure manière de concilier la surveillance nécessaire à la sécurité routière et le respect de la liberté individuelle des automobilistes ? Tandis que le débat va s’amplifier en France, tout le monde regarde avec attention cette nouvelle technologie, en quête d’un équilibre entre efficacité et acceptabilité.