Les radars du Var sont pris pour cible : après celui de Grand Var, c’est le radar de la route de l’Almanarre qui a été repeint en rouge.

radar peint – CREDIT : Facebook
Depuis quelques semaines, les radars du Var semblent être devenus la toile d’expression d’artistes improvisés. Après le radar de l’autoroute entre Toulon et Nice, peint en rouge près de Grand Var il y a environ un mois, c’est désormais celui de la route de l’Almanarre, limité à 50 km/h, qui a été ciblé. Cet acte de vandalisme soulève des interrogations sur la récurrence de ces incidents dans la région.
Une tendance qui s’installe ?
Le phénomène des radars repeints ou vandalisés n’est pas nouveau, mais sa multiplication récente dans le Var attire l’attention. Ces actes de défiance envers ces équipements, censés garantir la sécurité routière, semblent témoigner d’une opposition de certains automobilistes à ces dispositifs ou d’un simple désir de provocation.
Le radar de l’Almanarre, situé sur une route particulièrement fréquentée, a été retrouvé recouvert de peinture noir avec une inscription « F٭P », rendant son fonctionnement inefficace. Ce type d’intervention illégale oblige les autorités à intervenir rapidement pour nettoyer ou remplacer l’appareil, avec un coût souvent élevé pour la collectivité.
Un acte illégal aux conséquences lourdes
Derrière cet apparent geste « ludique » se cache un véritable problème de sécurité. Les radars jouent un rôle clé dans la prévention des excès de vitesse, notamment sur des routes comme celle de l’Almanarre, où la fréquentation est élevée et où la vitesse est limitée pour protéger les usagers, en particulier les cyclistes et piétons. En rendant ces appareils inopérants, les vandales mettent potentiellement en danger les usagers de la route.
De plus, ces dégradations entraînent des coûts importants pour la réparation ou le remplacement des radars, financés par l’argent public.