Les élus des communes littorales de la région Sud dénoncent le projet « CANUA ISLAND » qui menace l’intégrité de notre environnement marin et déstabilise l’économie locale.

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opposition CANUA ISLAND – CREDIT : Canua Island

Une menace pour l’écosystème marin

L’annonce de l’exploitation imminente de la structure flottante « CANUA ISLAND » au large de nos côtes méditerranéennes a suscité une vive réaction parmi les élus des communes littorales de la région Sud. Prévue pour accueillir un restaurant et proposer des loisirs nautiques à 350 clients chaque jour de l’année, cette activité est perçue comme une grave menace pour l’environnement marin.

Les élus soulignent les nuisances multiples générées par cette structure : ondes sonores aquatiques et aériennes, trafic constant de navires à moteur, luminosité artificielle nocturne. Ces perturbations affecteront la faune et la flore sauvages, menaçant l’intégrité des écosystèmes marins. Le risque de pollution, notamment par les déchets et les eaux usées, ainsi que les impacts des activités à bord et des aléas météorologiques, ne peuvent être ignorés.

Une contradiction avec les engagements environnementaux

Le projet « CANUA ISLAND » est en contradiction flagrante avec les engagements pris par les communes littorales de la Méditerranée. Les élus rappellent leur adhésion à la Charte du Sanctuaire PELAGOS, visant à protéger les mammifères marins, et aux chartes « Zéro déchet plastique » et « Charte d’engagement pour des plages de caractère en Méditerranée ».

La commercialisation du milieu marin par ce type de structure crée également une concurrence déloyale vis-à-vis des établissements touristiques terrestres, soumis à des régimes de taxation plus stricts. Cette situation est jugée économiquement injuste et nuisible pour le tissu commercial local.

Un appel à la mobilisation pour protéger le littoral

Les élus, soutenus par la mobilisation citoyenne, appellent à une opposition ferme contre la privatisation commerciale et événementielle de notre patrimoine naturel. Ils craignent que sans une réaction claire, ce projet ne se multiplie et ne transforme le littoral méditerranéen en un espace événementiel au détriment de l’environnement.

Les signataires, parmi lesquels figurent Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, et François de Canson, maire de La Londe-les-Maures et vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, expriment leur détermination à protéger l’environnement pour les générations futures. Leur engagement s’inscrit dans le cadre du Plan Climat régional « Gardons une COP d’Avance », réaffirmant leur attachement à la préservation de la biodiversité et au développement durable.

Les signataires :

  • Christian Estrosi, maire de Nice, président de la Métropole Nice Côte d’Azur, président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • François de Canson, maire de La Londe-les-Maures, vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Georges Botella, maire de Théoule-sur-Mer, conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var
  • Lionnel Luca, maire de Villeneuve-Loubet
  • Jean-Paul Joseph, maire de Bandol
  • François Arizzi, maire de Bormes-les-Mimosas
  • Arnaud Latil, maire de Carqueiranne
  • Jean-Pierre Giran, maire de Hyères
  • Bernard Jobert, maire de La Croix-Valmer
  • Hervé Stassinos, maire du Pradet, conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • Jean Plenat, maire de Rayol-Canadel-sur-Mer
  • Roland Bruno, maire de Ramatuelle
  • Jean Cayron, maire de Roquebrune-sur-Argens
  • Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier-sur-Mer
  • Sylvie Siri, maire de Saint-Tropez, conseillère régionale
  • Daniel Alsters, maire de Sanary-sur-Mer
  • Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours-les-Plages
  • Josée Massi, maire de Toulon
  • Gil Bernardi, maire du Lavandou
  • Patrick Cesari, maire de Roquebrune-Cap-Martin