Les lutins farceurs, nouvelle tendance venue des États-Unis, amusent de nombreuses familles françaises mais suscitent aussi des critiques.

lutins farceurs

Lutins farceurs Noël tradition- CREDIT : pixabay

Les lutins farceurs, venus des États-Unis, s’invitent de plus en plus dans les foyers français en décembre. Si cette tradition amuse beaucoup de familles, elle suscite aussi des critiques, notamment sur la charge mentale qu’elle impose aux parents.

Une tradition ludique qui séduit petits et grands

Les lutins farceurs, inspirés du livre américain The Elf on the Shelf, débarquent dans les maisons à la fin novembre pour observer le comportement des enfants avant Noël. Chaque nuit, ces petits lutins mettent en scène des farces et des bêtises, déclenchant rires et émerveillement chez les plus jeunes. Pour les parents qui participent, c’est l’occasion de laisser libre cours à leur imagination et de partager des moments complices avec leurs enfants.

Certains voient dans cette activité un moyen de rendre l’attente de Noël encore plus festive. Les réseaux sociaux regorgent de mises en scène créatives : lutins bronzant dans le four, suspendus au lustre ou jouant aux dominos avec des boîtes de céréales. Ces images suscitent l’enthousiasme, mais aussi la compétition entre familles pour trouver la mise en scène la plus originale.

Une tendance critiquée par certains parents

Cependant, cette tradition n’est pas sans inconvénients. De nombreux parents dénoncent la charge mentale qu’elle impose, notamment la recherche quotidienne d’idées originales et la mise en place des farces chaque soir. Cette activité, censée être amusante, devient parfois une corvée, surtout lorsque les parents doivent nettoyer les dégâts laissés par les lutins.

Certains critiquent également l’influence des réseaux sociaux, qui encouragent une surenchère de créativité, et le coût que peut représenter l’achat de lutins ou d’accessoires pour les mises en scène. « Est-ce vraiment nécessaire de transformer Noël en une compétition ? », se demandent des voix critiques.

Entre amusement et scepticisme : le débat chez les Varois

Dans le Var, les avis sur cette tendance sont partagés. Beaucoup de parents apprécient cette activité pour son côté ludique et magique. « C’est une belle façon de rendre Noël encore plus spécial », expliquent certains. D’autres, en revanche, la perçoivent comme une nouvelle pression sociale. « Entre les calendriers de l’Avent, les décorations et maintenant les lutins, ça devient un vrai marathon », déplore une mère de famille.

Une tradition à adapter selon ses envies

Si les lutins farceurs divisent, ils restent avant tout une activité à ajuster selon les capacités et l’envie des parents. Pour certains, une farce simple tous les deux ou trois jours suffit à amuser leurs enfants sans stress. D’autres préfèrent ne pas suivre cette tradition, estimant que Noël est déjà suffisamment magique sans ces petites créatures malicieuses.