Des dragons aux fontaines miraculeuses, les légendes du Var racontent l’histoire mystique et fascinante d’une région ancrée dans ses traditions.
Dragon de Draguignan- CREDIT : wikimedia commons
Après les femmes sans nombril de Tavernes, continuons à explorer les légendes de notre beau département…
Le dragon de Draguignan
Draguignan, surnommée « la cité du dragon », doit son nom à une ancienne légende. On raconte qu’un dragon terrifiant, la Dracène, semait la terreur dans la région, détruisant tout sur son passage. Un jeune chevalier courageux aurait défié et vaincu la créature, libérant ainsi les habitants. Ce mythe est encore présent dans les symboles de la ville, où le dragon figure fièrement sur les armoiries.
La grotte des Fées à Cotignac
À Cotignac, la fameuse « grotte des Fées » intrigue depuis des siècles. Selon la légende, des fées habitaient cette grotte, utilisant leurs pouvoirs magiques pour aider ou punir les habitants en fonction de leur comportement. On dit que les femmes en quête de fertilité venaient y déposer des offrandes, espérant la bénédiction des esprits bienveillants.
Le rocher ensorcelé de Roquebrune-sur-Argens
Le massif de Roquebrune-sur-Argens est au cœur d’une légende sombre. Il serait le repaire d’une sorcière maléfique capable de contrôler les éléments. Par temps d’orage, certains disent encore entendre ses cris résonner à travers les gorges. Cette légende a inspiré de nombreuses histoires dans la région, renforçant l’aura mystique du site.
Les âmes errantes de la forêt de Palayson
La forêt de Palayson, près de Fréjus, est connue pour ses récits de fantômes. On raconte que des âmes errantes, victimes de tragédies passées, hantent les lieux à la nuit tombée. Les promeneurs téméraires évoquent parfois des sensations étranges, des bruits inexplicables ou des ombres fugaces, renforçant l’idée que la forêt est un lieu de mystère.
Les fontaines miraculeuses
Plusieurs villages varois, comme Barjols ou Saint-Maximin, abritent des fontaines entourées de mystères. On leur prête des vertus curatives, notamment pour les maladies de peau ou les fièvres. Les pèlerins venaient autrefois en grand nombre pour s’y désaltérer ou s’y baigner, espérant une guérison miraculeuse.
L’âne volant de Gonfaron
Un jour, un âne de Gonfaron, peut-être effrayé ou déséquilibré, quitta le sentier et sauta par-dessus un ravin, précipitant son cavalier dans le vide. Les habitants moqueurs attribuèrent cet incident à une punition de Saint Quinis, donnant naissance à la légende des ânes qui volent. Alors, au printemps, levez les yeux, qui sait ?