Arthur Bauchet a décroché trois médaille d’or et une de bronze à Pékin. Porte-drapeau de l’équipe de France lors de la cérémonie de clôture, le Varois originaire de Grimaud a savouré ces Jeux.

Arthur Bauchet, Triple champion paralympiques – Crédit photo : Wikimedias Commons

La France a terminé au pied du podium avec 12 médailles, dont 7 d’or lors des Jeux Paralympiques de Pékin. Mais, sans Arthur Bauchet, le classement ne serai pas le même.

Arthur Bauchet a ému et brillé en allant au bout de ses forces pour récolter quatre médailles, dont trois en or (slalom ce dimanche, descente et supercombiné) et une en bronze (slalom géant), lui qui souffre de paraparésie spastique, une maladie génétique rare qui érode les capacités physiques qui le conduira un jour, sur un fauteuil roulant. À 21 ans, il s’est imposé comme l’un des héros majeurs de cette édition pékinoise des Jeux. Sur les pistes de Yanqing, il a décroché quatre médailles, comme en 2018 en Corée. Mais, cette fois, il a converti le pactole d’argent de Pyeongchang en trois médailles d’or et une de bronze.

Arthur Bauchet en convient : « J’ai carrément changé de statut pendant ces Jeux » mais il se refuse à endosser un rôle de patron. Il a néanmoins été porte drapeau de la cérémonie de clôture.

Sept ans après ses débuts en handisport, et sans réaliser encore vraiment tout ce qu’il a accompli, le jeune homme se projette déjà sur la suite et les Jeux de 2026 en Italie. Il devra confirmer, multiplier. Mais ça ne fait qu’attiser son désir de progresser encore…

Ses parents ne sont pas peu fiers. Dimanche, Daniel et Stéphanie Bauchet ont pris place dès une heure du matin dans la salle des fêtes de Grimaud (Var), renommée “Salle Arthur Bauchet”, pour suivre les deux manches de slalom de leur fils. À l’inverse de Pyeongchang, en 2018, les parents d’Arthur Bauchet n’ont pas pu se déplacer à Pékin. Mais ils n’ont jamais douté de ses capacités à dominer la concurrence. Rendez-vous à tous les 3 dans 4ans !