Le procès de Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer, pour prise illégale d’intérêts, est reporté au 24 avril. Son avenir politique reste incertain.

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procès de Nathalie Bicais – CREDIT : Wikimédia Commons

Le procès très attendu de Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer, initialement programmé pour ce jeudi 23 janvier 2025, a été reporté au 24 avril prochain à 8h30, selon nos confrères de France Bleu Provence. La maire est poursuivie pour prise illégale d’intérêts dans le cadre d’un dossier lié à un permis de construire et à l’embauche controversée de son directeur de cabinet, Christophe Riqueau.

Un dossier sensible pour l’exécutif local

Outre Nathalie Bicais, ce procès concerne également Laurent Régné, directeur général des services (DGS) de la commune, et Christophe Riqueau, directeur de cabinet. Ce dernier fait face à des accusations de recel de bien provenant d’une prise illégale d’intérêts. Les faits reprochés, bien que différents, convergent vers des décisions administratives et politiques controversées au sein de la municipalité.

Un report qui alimente les interrogations

Ce renvoi d’audience intervient alors que l’affaire suscite un vif intérêt local. En cas de condamnation, Nathalie Bicais pourrait être déclarée inéligible, ce qui mettrait en péril son avenir politique à La Seyne-sur-Mer. Le report du procès prolonge donc l’incertitude pour la commune, déjà marquée par les tensions entourant ce dossier judiciaire.

Une échéance judiciaire cruciale

La nouvelle date du 24 avril sera décisive pour les trois prévenus. Ce procès pourrait avoir des répercussions majeures, tant sur le plan judiciaire que politique. Les habitants de La Seyne-sur-Mer suivent cette affaire de près, dans l’attente de clarifications sur les décisions passées et leur impact sur la gestion municipale.