Le taux de réussite au Bac 2024 atteint 91,4%, en hausse par rapport à l’année précédente, avec des performances notables dans toutes les filières.
bac 2024 – CREDIT : VarActu
Progrès continu pour le baccalauréat français
Les résultats du baccalauréat 2024 révèlent une légère amélioration du taux de réussite, qui s’établit à 91,4%, marquant une augmentation de 0,4 point par rapport à l’année précédente. Cette progression témoigne de l’efficacité des ajustements apportés aux modalités d’examen et des efforts soutenus des élèves et de leurs enseignants.
Détails des résultats par filière
Le baccalauréat général continue de montrer une forte performance avec un taux de réussite de 96,1%, en hausse de 0,4 point par rapport à 2023. Les filières technologique et professionnelle ne sont pas en reste, affichant respectivement des taux de réussite de 90,3% et 83,4%, tous deux en augmentation par rapport à l’année précédente. Ces résultats mettent en évidence l’engagement des établissements à soutenir les étudiants de toutes les filières.
Répartition régionale des résultats
La distribution des taux de réussite varie significativement d’une région à l’autre. L’académie de Rennes figure parmi les plus performantes, tandis que Mayotte enregistre le taux le plus bas avec 74,6%. D’autres académies comme Bordeaux, Toulouse, et Nantes se distinguent également par des performances notables, surtout dans les voies technologique et professionnelle.
Impact de la réforme du bac et du contexte épidémique
Depuis la réforme de 2019, le baccalauréat repose sur un mélange de contrôle continu (40%) et d’épreuves terminales (60%). Les années 2021 et 2020, marquées par la pandémie de Covid-19, avaient vu des taux de réussite exceptionnellement élevés en raison des aménagements d’examens. Ces taux avaient été de 93,8% et 95,7% respectivement, alors que la session 2022 avait marqué un léger repli à 91,1%.
Statistiques et anecdotes remarquables
Plus de la moitié des candidats (58,4%) de cette session ont décroché leur diplôme avec mention, soulignant une augmentation de 1,3 point par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, cette session a été marquée par des candidatures atypiques, incluant la plus jeune candidate âgée de neuf ans et le candidat le plus âgé de 76 ans, illustrant la diversité et l’accessibilité du baccalauréat français.