L’Australie interdit l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans, suscitant des débats sur la protection numérique des jeunes, y compris chez les parents varois.
Interdiction réseaux sociaux moins de 16 ans Australie – CREDIT : Pixabay
Jeudi, le Parlement australien a adopté une législation sans précédent, interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les jeunes de moins de 16 ans. Cette décision vise à protéger les enfants des effets néfastes liés à l’usage des plateformes comme X (anciennement Twitter), TikTok, Instagram et Facebook. Une mesure stricte qui suscite des débats à l’international, y compris parmi les parents varois.
Une mesure radicale pour protéger la jeunesse
L’interdiction adoptée en Australie est l’une des plus strictes au monde en matière de régulation des réseaux sociaux. Désormais, les utilisateurs devront prouver leur âge via un système de vérification, bien que les modalités techniques de cette mesure n’aient pas encore été précisées. Le gouvernement australien a justifié cette décision par une volonté de réduire l’exposition des jeunes à des contenus inappropriés, au cyberharcèlement, et à la dépendance numérique.
Pour les autorités australiennes, il s’agit d’une réponse à des études alarmantes sur les impacts des réseaux sociaux sur la santé mentale des adolescents, notamment l’augmentation des cas d’anxiété, de dépression et de troubles du sommeil.
Une mesure qui questionne en France
En France, où l’âge minimum d’inscription sur les réseaux sociaux est fixé à 13 ans, cette décision australienne alimente le débat sur la protection des jeunes face au numérique. Les parents varois, comme ailleurs, oscillent entre compréhension et scepticisme.
Certains voient cette mesure comme une opportunité pour les jeunes de se recentrer sur d’autres activités plus constructives, comme le sport ou les loisirs créatifs, loin des écrans. D’autres s’interrogent sur l’applicabilité de telles restrictions, redoutant que les jeunes contournent facilement ces interdictions grâce à de faux profils ou des astuces numériques.
Quel impact sur les pratiques familiales ?
L’annonce australienne pourrait inspirer d’autres pays à durcir leurs législations, même si un tel modèle paraît difficilement transposable en France, où les réseaux sociaux sont profondément ancrés dans la vie quotidienne. Cependant, elle incite à réfléchir à l’accompagnement parental dans l’utilisation des plateformes et à des solutions pour mieux encadrer ces pratiques.